2.
- Les philosophes ne sont pas remontés jusqu'au véritable état de nature ou l'ont
surchargé d'éléments postérieurs - « Commençons donc par écarter tous les faits car ils ne touchent pas à la
question » ... « Les recherches dans lesquelles on peut entrer à ce sujet ne sont que des
raisonnements hypothétiques et conditionnels. Réf. bibl.
- « Mon sujet intéressant l'homme en général je tùcherai
de prendre un langage qui convienne Ă toutes les
nations
ou plutĂŽt oubliant le temps et les lieux pour ne songer
qu'aux hommes Ă qui je parle,
je me supposerai dans
le lycée d'AthÚnes, répétant les leçons de mes maßtres, ayant
les Platon et les
XĂ©nocrate pour juges et le genre humain
pour auditeur. »Réf. bibl.
- à homme ! de quelque contrée que tu sois, quelles que soient
tes opinions, écoute : voici ton histoire (p. 52 et tout
le reste du mouvement fort beau, et trĂšs haut)...RĂ©f. bibl.
- « Il y a, je le sens,
un Ăąge auquel l'homme individuel voudrait
s'arrĂȘter ; tu chercheras l'Ăąge auquel tu dĂ©sirerais que
ton
espĂšce se fĂ»t arrĂȘtĂ©e. MĂ©content de ton Ă©tat prĂ©sent
par des raisons qui annoncent à ta postérité
malheureuse
de plus grands mĂ©contentements encore, peut-ĂȘtre voudrais
-tu pouvoir rétrograder » ...Réf. bibl.
Ire partie
- Jean-Jacques Rousseau suppose l'homme anatomiquement tel
qu'il
est maintenant. « Je le vois se rassasiant sous un chĂȘne,
se
désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied
du mĂȘme arbre qui lui a fourni son repas
et voilĂ ses
besoins satisfaits ». Réf. bibl.
- Les hommes vivent au milieu
des animaux,
« observent, imitent leur industrie et s'élÚvent
ainsi jusqu'Ă l'instinct des bĂȘtes ; avec cet avantage que
chaque espĂšce n'a que le sien propre et que
l'homme n'en ayant
peut-ĂȘtre aucun qui lui appartienne
se les approprie tous se nourrit Ă©galement de la plupart
des aliments divers. »... Réf. bibl.
- Vigueur excessive de l'homme développée par une telle vie. Jean-Jacques Rousseau croit que l'homme sauvage est plus fort que l'homme civilisé. Belles pages : 56-57.