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Cote : Montmorency_495_f_006__v | ID_folio : 3636 | ID_Transcription : 3641 | ID_Image : 14422
L'homme sauvage plus agile que l'homme civilisé, oui, plus fort non. Un ouvrier anglais écraserait dans sa main celle d'un sauvage.
L'homme primitif plus fort que les bĂȘtes fĂ©roces ! – et sans peur !
Dans cet Ă©tat l'homme n'a guĂšre Ă  craindre des bĂȘtes fĂ©roces qui le redoutent bientĂŽt. « Les CaraĂŻbes de VĂ©nĂ©zuela vivent entre autres Ă  cet Ă©gard dans la plus profonde sĂ©curitĂ© et sans le moindre inconvĂ©nient. Quoiqu'ils soient presque nus, dit François CorrĂ©al, ils ne laissent pas de s'exposer hardiment dans les bois, armĂ©s seulement de la flĂšche et de l'arc mais on n'a jamais ouĂŻ dire qu'aucun d'eux ait Ă©tĂ© dĂ©vorĂ© des bĂȘtes ! »RĂ©f. bibl.
Et l'homme primitif sans infirmités
Pas d'infirmités : « la vie sauvage éloigne d'eux (les vieillards) la goutte et les rhumatismes. » Ceci est à vérifier. Réf. bibl.
Les maladies ne sont pas naturelles !
Peu de maladies : elles sont dĂ©veloppĂ©es et causĂ©es par la civilisation. Si elle (la nature) nous a destinĂ©s Ă  ĂȘtre sains j'ose presque assurer que l'Ă©tat de rĂ©flexion est un Ă©tat contre nature et que l'homme qui mĂ©dite est un animal dĂ©pravĂ©. RĂ©f. bibl.
« On ferait aisément l'histoire des maladies humaines en suivant celles des sociétés civiles. » Réf. bibl.
Chez les animaux il y a peu d'infirmes et les blessés se guérissent rapidement.Réf. bibl.
Les vĂȘtements et les maisons peu nĂ©cessaires !
Dans nos maisons les animaux s'abĂątardissent et s'affaiblissent. La mĂȘme marche a eu lieu pour l'homme. Les premiers hommes ne souffraient donc pas du dĂ©faut d'habitation, de vĂȘtement, etc. « Le premier qui se fit des habits ou un logement se donna, en cela, des choses peu nĂ©cessaires, puisqu'il s'en Ă©tait passĂ© jusqu'alors et on ne voit pas pourquoi il n'eĂ»t pu supporter, homme fait, un genre de vie qu'il supportait dĂšs son enfance. »RĂ©f. bibl.
Ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la volonté - et surtout la perfectibilité, source de ses vertus et de ses vices. « Ses désirs (à l'homme sauvage) ne passent pas ses besoins physiques » ... « Jamais l'animal ne saura ce que c'est que mourir ; et la connaissance de la mort et de ses terreurs est une des premiÚres acquisitions que l'homme ait faites en s'éloignant de la condition animale ». (p. 73)

Transcription : StĂ©phanie Dord-CrouslĂ©, Émeline GorĂ©gues

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