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Cote : Montmorency_495_f_007__v | ID_folio : 3634 | ID_Transcription : 3639 | ID_Image : 14416
qui lui fallait dans l'Ă©tat de nature.RĂ©f. bibl.
Le sauvage plus sensible que l'homme civilisé - et pas égoïste !  et pas vindicatif.  
N'ayant entre eux aucune relation morale ils ne pouvaient être ni bons ni méchants la pitié sentiment antérieur à la réflexion plus fort chez le sauvage que chez l'homme civilisé modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce.(p. 101)
Avec des passions si peu actives et ce frein de la commisération « comme ils n'avaient entr'eux aucune espèce de commerce, qu'ils ne connaissaient par conséquent ni la vanité ni la considération, ni l'estime, ni le mépris qu'ils n'avaient pas la moindre notion du tien et du mien, ni aucune véritable idée de la justice... qu'ils ne  songeaient même pas à la vengeance (!)... Leurs disputes eussent eu rarement des suites sanglantes si elles n'eussent point eu de sujet plus sensible que la pâture. »Réf. bibl.
Le sauvage ne sent que le besoin physique de l'amour : « chacun attend paisiblement l'impulsion de la nature, s'y livre sans chaîne avec plus de plaisir que de fureur et le besoin satisfait tout le désir est éteint. » (p. 105).
Ce n'est que dans la société que l'amour a acquis cette férocité qui nous effraie.Réf. bibl.
Pas d'inégalité chez les sauvages et pas d'oppression
L'inégalité physique et intellectuelle est développée dans la société. chez le sauvage tous doivent être à peu près pareils parce qu'ils ont les mêmes antécédents. Quant à l'oppression quel en serait le but et comment pourrait- elle s'exercer ? (p. 112)

IIe partie

« Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire ceci est à moi et trouva des gens assez simples pour le croire fut le vrai fondateur de la société civile » - Mais cette idée de propriété a dû se former tard. Réf. bibl.
L'homme primitif n'eut pas de famille
Le premier sentiment de l'homme fut celui de son existence, puis de sa conservation1 - puis celui qui l'invita à perpétuer son espèce « et ce penchant aveugle dépourvu de tout sentiment de cœur ne produisit qu'un acte purement animal : le besoin satisfait les deux sexes ne se reconnaissaient plus, et l'enfant même n'était plus rien à sa mère sitôt qu'il pouvait se passer d'elle. » (p. 117)

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé, Émeline Gorégues

Page de notes de lecture


Notes

1Rousseau écrit : « Le premier sentiment de l'homme fut celui de son existence, son premier soin celui de sa conservation » (p. 117).

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