Polémique à propos du Discours
sur les Lettres
Tome 15
1.
- La lettre à l'abbé Raynal est peu de chose. Réf. bibl.
- La lettre à Grimm plus longue. « Le moyen qu'on puisse ajouter foi
Ă des Ă©crivains
scandaleux qui osent louer des barbares qui ne savent
ni lire ni
Ă©crire. Le moyen qu'on puisse jamais supposer de la pudeur
Ă des
gens qui vont tout nus, et de la vertu Ă ceux qui mangent
de la
chair crue ? »Réf. bibl.
- Cette lettre est en réponse à la réfutation de M. Gautier professeur
de mathématiques et d'histoire à Nancy. « Il m'apprend qu'on y
(dans les collèges) enseigne aux jeunes
gens je ne sais combien de belles
choses qui peuvent ĂŞtre d'une
bonne ressource pour leur amusement
quand ils seront grands mais dont j'avoue que je ne vois point le
rapport avec
les devoirs des citoyens dont il faut commencer par
les
instruire. » Réf. bibl.
- M. Gautier avait dit : « les grands philosophes qui les possèdent
(les sciences) dans un
degré éminent sont sans doute bien surpris
d'apprendre qu'ils ne
savent rien. » Rousseau
reprend : « Je
crois
qu'en effet ces grands philosophes qui possèdent toutes ces grandes sciences
dans un degré éminent, seraient très surpris
d'apprendre qu'ils ne
savent rien. Mais je serais bien plus surpris
moi-mĂŞme, si ces hommes
qui savent tant de choses, savaient jamais celle-là . »Réf. bibl.
- La réponse du roi de Pologne est platement et bourgeoisement raisonnable.
Quel pauvre style et quelle pauvre raison à côté de l'autre !Réf. bibl.
Observations de Jean-Jacques Rousseau de Genève sur la réponse qui a été faite à son discours
- Quelles étranges idées Jean-Jacques Rousseau se faisait du paysan ! « Le philosophe qui se flatte de pénétrer dans les secrets de Dieu ose associer sa prétendue sagesse à la sagesse éternelle : il approuve, il blâme, il corrige, il prescrit des lois à la nature et des bornes à la divinité, et tandis qu'occupé de ces vains systèmes il se donne mille peines pour arranger la machine du monde le laboureur qui voit la pluie et le soleil tour à tour fertiliser son champ, admire loue et bénit la main dont il reçoit ces grâces sans se mêler de la manière dont