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- sauvage ne peut pas ĂŞtre corrompu parce qu'il ne porte
pas de veste de soie. Grands exemples de vertu dans les temps
anciens et surtout horreur de la débauche.Réf. bibl.
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« Quand l'agriculture était en honneur, il n'y avait
ni misère, ni oisiveté, et il y avait beaucoup moins
de vices. » Mais quand cela existait-il ? Le sens
historique manquait au 18e siècle et à Rousseau
en particulier.
RĂ©f. bibl.
- Note sur le luxe, p. 297 : « Il faut des jus
dans nos cuisines ; voilĂ pourquoi tant de malades manquent
de bouillon. Il faut des liqueurs sur nos tables ; voilà pourquoi
le paysan ne boit que de l'eau. Il faut de la poudre Ă
nos perruques ; voilà pourquoi tant de pauvres n'ont point
de pain. »
RĂ©f. bibl.
- P. 302 : Jean-Jacques Rousseau admire les gens qui couchent sur la terre et vivent
de légumes. Selon lui il est plus vertueux de manger des
lĂ©gumes que de la viande. Et non pas comme chez M. deÂ
Lamartine par un motif de pitié sentimentale et de
confraternité avec les bêtes mais par austérité, il faut
être austère et sobre. Réf. bibl.
- « “Quel spectacle nous présenterait
le genre humain composé uniquement de laboureurs, de
soldats, de
chasseurs et de bergers” : un spectacle infiniment
plus beau que celui du genre humain composé de cuisiniers,
de poètes, d'imprimeurs,
d'orfèvres, de peintres et deÂ
musiciens. » (p. 303)
- « Je suis sûr qu'il n'y a pas actuellement un savant
qui n'estime beaucoup plus l'éloquence de Cicéron
que son
zèle et qui n'aimât infiniment mieux avoir composé
les Catilinaires que d'avoir sauvé son
pays. » Réf. bibl.
- « Si j'étais chef de quelqu'un des peuples de la Nigritie,
je déclare que je ferais élever sur la
frontière du pays une
potence où je ferais pendre sans rémission le premier
Européen qui oserait y
pénétrer et le premier citoyen
qui tenterait d'en sortir. » Réf. bibl.
- Et en note : « on me demandera peut-ĂŞtre quel mal peut faire Ă l'Ă©tat un citoyen qui en sort pour n'y plus rentrer. Il fait du mal Â