| Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
les Romains honnissaient flétrissaient la profession du comédien - il n'y a pas de distinction à faire entre les histrions & les acteurs cela voulait veut dire la même chose. - les Grecs seuls ont là -dessus été d'un avis différent à celui des autres peuples. raisons religieuses (161-3
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 158-163.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°2]
C'est que la profession du comédien est déshonorante en elle-même prostitution de sa personne "quel est donc au fond, l'esprit que le comédien reçoit de son état? un mélange de bassesse, de fausseté de ridicule orgueil & d'indigne avilissement, qui le rend propre à toute espèces de personnages, hors le plus noble de tous, celui d'homme, qu'il abandonne". à force de feindre les vices, il lui pourra bien en contracter qq uns "ne prendront jamais la bourse d'un fils prodigue ou d'un père avare pr celle de Léandre ou d'Argan" (166.)
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 165-166.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°3]
dans une note Rousseau se rétracte "il n'y a point de vices dont les comédiens soient moins accusés que de la friponnerie; leur métier qui les occupe beaucoup et leur donne même des sentimens d'honneur à certains égards les éloigne d'une telle bassesse" la vraie raison psychologique Rousseau ne la voit pas.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 166.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°4]
- le prédicateur & l'orateur se donnent aussi en public, mais comme hommes, le comédien annule complétement sa personnalité
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 166-167.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°5]
négation de l'Art. Copie "Que dirais-je de ceux qui semblent avoir peur de valoir trop par eux-mêmes et se dégradent jusqu'à représenter des personnages auxquels ils ress seraient bien fachés de ressembler ? c'est un gd mal, sans doute, de voir tant de scélérats dans le monde faire des rôles d'honnêtes gens; mais y a-t-il rien de plus odieux, de plus choquant de plus lâche qu'un honnête homme à la comédie, faisant le rôle d'un scélérat, et déployant tout son talent pr faire valoir de criminelles maximes dont lui-même est pénétré d'horreur" (168)
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 167-168.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°6]
de la pudeur des femmes 168-178. - plus on s'Ă©loigne de la de l'Ă©tat primitif plus la pudeur cesse
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 168-178.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°7]
- (en note:) "Je m'attends à l'objection les femmes sauvages n'ont point de pudeur, car elles vont nues. Je réponds que les nôtres en ont encore moins, car elles s'habillent.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 178.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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[n°8]
- "Dans les gdes villes, la pudeur est ignoble & basse; c'est la seule chose dont une femme bien élevée aurait honte, et l'honneur d'avoir fait rougir un honnête homme n'appartient qu'aux femmes du meilleur air" (179)
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Lettre Ă d'Alembert sur les spectacles. - p. 179.
Dans: Sciences, arts et belles-lettres - t. 2 - 1791
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Cote Montmorency - vol. 495 - f°018 - Recto - 
f°018 - Verso | f°019 - Recto