Préface du Narcisse
- Tome 18
- Rousseau avait fait la pièce à 18 ans : « ce n'est donc pas de la pièce
mais de moi-même qu'il s'agit ici ». Réf. bibl.
- Longtemps il a admiré les savants : voir p. 17 et la note.Réf. bibl.
- Voir p. 23 la note : « les croisades, le commerce, la découverte des
Indes,
la navigation, les voyages de long cours et d'autres causes encore que
je ne veux pas dire, ont
augmenté le désordre ». Ainsi tous ces faits
n'ont eu d'effet que le désordre moral. - négation absolue de toute
civilisation - de tout progrès.Réf. bibl.
- Et plus loin : « tout ce qui facilite la
communication
entre les diverses nations porte aux unes, non les vertus
des autres, mais leurs crimes, et altère chez
toutes les mœurs qui
sont propres à leur climat, et à la constitution de leur gouvernement ».
Rousseau ne voit pas au-delà des mœurs et du gouvernement. Réf. bibl.
- « Dans un état bien constitué, tous les citoyens sont si bien égaux
que nul ne peut être préféré aux
autres comme le plus savant, ni
mĂŞme comme le plus habile, mais tout au plus comme le meilleur
-
encore cette dernière distinction est-elle souvent dangereuse ;
car elle fait des fourbes et des hypocrites. » (p. 26)
- P.  31, le portrait du philosophe, - fort beau et surtout fort vrai : « le charme
de l'Ă©tude
rend bientĂ´t insipide tout autre attachement.
… Son mépris pour les autres tourne au profit de son
orgueil. La famille, la patrie deviennent pour lui
des mots vides de sens : il n'est ni parent, ni citoyen
ni homme ; il est philosophe ». Goethe est deviné.
Mais un homme qui dit si bien de ces choses
secrètes, les a clairement senties et s'en est bien rendu
compte. Réf. bibl.
- Ce mot de propriété qui coûte tant de crimes à nos honnêtes gens n'a
presque aucun sens parmi eux (les sauvages).RĂ©f. bibl.
- L'homme de bien est celui qui n'a besoin de tromper personne, et le sauvage est cet homme-lĂ .RĂ©f. bibl.