fermer

f°023 - Recto | f°023 - Verso  << Cote Montmorency - vol. 495 - f°024 - Recto -  >> f°024 - Verso | f°025 - Recto

Cote : Montmorency_495_f_024__r | ID_folio : 3603 | ID_Transcription : 3608 | ID_Image : 14323
3.
Le pouvoir souverain ne peut passer les bornes des conventions générales et tout homme peut disposer pleinement de ce qui lui a été laissé de ses biens et de sa liberté par ces conventions. - Un acte de souveraineté est une convention du corps avec chacun de ses membres.Réf. bibl.
Le droit de vie et de mort dĂ©rive de ce fait que le traitĂ© social a pour fin la conservation des contractants. Dans ce traitĂ© loin de disposer de sa propre vie c'est-Ă -dire d'y renoncer par avance, on n'a songĂ© qu'Ă  la garantir. - Tout malfaiteur attaquant le droit social devient traĂźtre Ă  la patrie, il cesse d'en ĂȘtre membre en violant ses droits et mĂȘme il lui fait la guerre. Alors la conservation de l'Ă©tat est incompatible avec la sienne ; il faut qu'un des deux pĂ©risse et quand on fait mourir le coupable c'est moins comme citoyen que comme ennemi (v. p. 63). - Cette condamnation Ă©tant un acte particulier n'appartient point au souverain.RĂ©f. bibl.
Le droit de faire grùce « n'appartient qu'à celui qui est au-dessus du juge et de la loi c'est-à-dire au souverain ; encore son droit en ceci n'est-il pas bien net et les cas d'en user sont-ils trÚs rares ». Réf. bibl.
De la loi (p. 66-67-68). Quand tout le peuple statue sur tout le peuple, il ne considĂšre que lui-mĂȘme ; et s'il se forme alors un rapport c'est de l'objet entier sous un point de vue Ă  l'objet entier sous un autre point de vue, sans aucune division du tout. Alors la matiĂšre sur laquelle on statue est gĂ©nĂ©rale comme la volontĂ© qui statue, c'est cet acte que j'appelle une loi. - La loi considĂšre les sujets en corps et les actions comme abstraites. Ainsi toute fonction qui se rapporte Ă  un objet individuel n'appartient point Ă  la puissance lĂ©gislative - or puisque la loi rĂ©unit l'universalitĂ© de la volontĂ© et celle de l'objet ce qu'un homme, quel qu'il puisse ĂȘtre, ordonne de son chef n'est point une loi.RĂ©f. bibl.
Les lois ne sont proprement que des conditions de l'association civile, le peuple soumis aux lois en doit ĂȘtre l'auteur. Il n'appartient qu'Ă  ceux qui s'associent de rĂ©gler les conditions de la sociĂ©tĂ©.RĂ©f. bibl.

Transcription : StĂ©phanie Dord-CrouslĂ©, Émeline GorĂ©gues

Page de notes de lecture

Si vous avez relevé une erreur de transcription ou de normalisation, si vous pensez avoir déchiffré un mot illisible, prenez contact avec nous :