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Cote : Montmorency_495_f_027__r | ID_folio : 3597 | ID_Transcription : 3602 | ID_Image : 14305
6.Rousseau ennemi de la
centralisation - et des
capitales.
Il ne parle que des Petits États.  
il ne faut ni partager l'autorité souveraine, ni la concentrer
dans une seule ville et assujettir tout le reste « il ne faut point
objecter l'abus des gds états à celui qui n'en veut que de petits »
toutes fois si l'on ne peut réduire l'état à de justes bornes, il reste
encore une ressource ; c'est de n'y point souffrir de capitale de
faire siéger le gouvernement alternativement dans chaque ville
et d'y rassembler aussi tour à tour les états du pays. »
( 171)

il pose l'antagonisme
des Villes  & de la Campagne
en
répandant également la vie sur tout le pays l'état deviendra tout
à la fois le plus fort & le mieux gouverné qu'il soit possible
« souvenez-vous que les murs des villes ne se forment que du débris
des maisons des champs. Ă  chaque palais que je vois Ă©lever dans
la capitale, je crois voir en masures tout un pays »

Quand le souverain est assemblé toute magistrature doit
cesser, la puissance exécutive est suspendue et la personne du
dernier citoyen est aussi sacrée et inviolable que celle du premier
magistrat parce qu'oĂč se trouve le reprĂ©sentĂ©, il n'y a plus
de représentant »
( 172)

haine de l'argent .
SitĂŽt que le service public cesse d'ĂȘtre la principale affaire des
citoyens et qu'ils aiment mieux servir de leur bourse que de
leur personne, l'Ă©tat est dĂ©jĂ  prĂȘt de sa ruine....   Ă  force
de paresse & d'argent ils ont enfin des soldats pr servir la
patrie & des représentans pr la vendre ».

est pr les corvées.
- selon JJ 
dans un Ă©tat bien libre les citoyens font tout avec leur
bras & rien avec de l'argent - « Je suis loin des idées
communes, je crois les corvées moins contraires à la liberté
que les taxes. »

- .. « sitÎt que qqu'un dit des affaires de
l'état  que m'importe, on doit compter que l'état est perdu

le peuple ne peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©.
la souverainetĂ© ne peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par la
mĂȘme raison qu'elle ne peut ĂȘtre aliĂ©nĂ©e. la volontĂ©
générale ne se représente point - les députés du peuple ne
sont que ses commissaires ; ils ne peuvent conclure définitivement
«  toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est
nulle, ce n'est point une loi
 »

Transcription : StĂ©phanie Dord-CrouslĂ©, Émeline GorĂ©gues

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