- 6.Rousseau ennemi de la
centralisation et des
capitales.
Il ne parle que des Petitspetits ĂtatsÂ
- ilIl ne faut ni partager l'autorité souveraine, ni la concentrer
dans une seule ville et assujettir
tout le reste : « il ne faut point
objecter l'abus des gdsgrands états à celui qui n'en veut que de petits ».
« toutes foisToutefois si l'on ne peut réduire l'état à de justes bornes, il reste
encore une ressource ; c'est de n'y
point souffrir de capitale de
faire siéger le gouvernement alternativement dans chaque ville
et d'y
rassembler aussi tour à tour les états du pays. »(p.page 171)
- enEn
répandant également la vie sur tout le pays l'état deviendra tout
à la fois le plus fort &et le mieux gouverné qu'il soit possible.
« souvenezSouvenez-vous que les murs des villes ne se forment que du débris
des maisons des champs. Ă Ă chaque palais que je vois Ă©lever dans
la capitale, je crois voir en masures tout un pays. » Réf. bibl.
- « Quand le souverain est assemblé toute magistrature doit
cesser, la puissance exécutive est suspendue et la personne du
dernier citoyen est aussi sacrée et
inviolable que celle du premier
magistrat parce qu'oĂč se trouve le reprĂ©sentĂ©, il n'y a plus
de
représentant. » (p.page 172)
- SitĂŽt que le service public cesse d'ĂȘtre la principale affaire des
citoyens et qu'ils aiment mieux
servir de leur bourse que de
leur personne, l'Ă©tat est dĂ©jĂ prĂȘtprĂšs de sa ruine....⊠ « à à force
de paresse &et d'argent ils ont enfin des soldats prpour servir la
patrie &et des représentansreprésentants prpour la vendre ». Réf. bibl.
- selonSelon JJJean-JacquesJ.-J. Rousseau,
dans un
Ă©tat bien libre les citoyens font tout avec leur
bras &et rien avec de l'argent -. « Je suis loin des idées
communes, je crois les corvées moins contraires à la liberté
que
les taxes. » Réf. bibl.
- « sitÎtSitÎt que qqu'unquelqu'un dit des affaires de
l'état : "queQue m'importe", on doit compter que l'état est perdu. »Réf. bibl.
- laLa souverainetĂ© ne peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par la mĂȘme raison qu'elle ne peut ĂȘtre aliĂ©nĂ©e. laLa volontĂ© gĂ©nĂ©rale ne se reprĂ©sente point - les dĂ©putĂ©s du peuple ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent conclure dĂ©finitivement. « touteToute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiĂ©e est nulle, ce n'est point une loi. » RĂ©f. bibl.