- 7.
- Difficulté de distinguer la volonté du peuple de celle d'une faction.
La périodicité des assemblées est propre à prévenir toute tyrannie
ou tout changement
inopportun. - Ces assemblées n'ayant pour objet
que le maintien du traité social doivent s'ouvrir par deux
propositions inséparables et qui doivent passer par tous les suffrages :
la premiĂšre
s'il plaßt au souverain de conserver la présente
forme de
gouvernement ; la seconde s'il plaßt au
peuple d'en
laisser l'administration à ceux qui en sont actuellement chargés.Réf. bibl.
- Toute loi fondamentale, mĂȘme le pacte social
peut se révoquer. Grotius pense
mĂȘme que chacun peut renoncer Ă
l'état dont il est membre et reprendre sa liberté naturelle et ses
biens en sortant du pays. Or il serait absurde que tous les citoyens
réunis ne pussent pas ce que peut
séparément chacun d'eux.(p. 190)
Livre IV
- La volonté générale est indestructible, quelqu'éludée qu'elle soit
dans les consciences par les intĂ©rĂȘts privĂ©s.(chap. I)
- Plus il y a unanimité, plus la volonté générale est dominante.
Le contrat social seul de sa nature exige un consentement unanime :
que celui qui  n'en veut pas
se retire. Quand l'état est constitué, le
consentement est dans la résidence : habiter le territoire, c'est se
soumettre à la souveraineté.Réf. bibl.
- Du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale,
chacun ne votant, que comme
fraction de volonté générale,
est obligé, lorsque la volonté générale est déclarée, de la suivre.
Cela prouve seulement que l'individu s'était trompé et que
ce qu'il estimait la volonté générale ne l'était pas.
Plus les délibérations sont importantes plus l'avis doit approcher de
l'unanimité - plus l'affaire
exige de célérité, plus on doit
resserrer la différence prescrite
dans le partage des avis.
Dans les délibérations qu'il faut terminer sur le champ, l'excédant
d'une seule voix doit
suffire.RĂ©f. bibl.
- Dans une vĂ©ritable dĂ©mocratie les Ă©lections se devraient faire par le sort, tous les citoyens Ă©tant Ă peu prĂšs Ă©gaux. - Quand le choix et le sort se trouvent mĂȘlĂ©s, le premier mode doit remplir les places qui demandent des talents propres, l'autre convient Ă celles oĂč suffisent le bon sens, la justice.RĂ©f. bibl.