Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
De la religion civile 8 croit les constitutions antĂ©rieures aux mythologies "Deux peuples Ă©trangers l'un Ă l'autre et presque toujours ennemis ne purent longtemps reconnaĂźtre un mĂȘme maĂźtre. deux armĂ©es se livrant bataille ne sauraient obĂ©ir au mĂȘme chef. Ainsi des divisions nationales rĂ©sulta le polythĂ©isme"... selon Rousseau, les thĂ©ologies seraient ainsi venues aprĂšs les constitutions.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 240-241.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (2 occurrences) |
[n°2]
Il s'emporte contre la manie de chercher sous des noms diffĂ©rens de Dieux une identitĂ© thĂ©ologique "comme si le Baal des PhĂ©niciens, le Zeus des Grecs, et le Jupiter des Latins pouvaient ĂȘtre le mĂȘme ; comme s'il pouvait rester qq chose de commun Ă des ĂȘtres chimĂ©riques portant des noms diffĂ©rens "
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 241.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°3]
il montre du reste comment l'Ă©tat cessa d'ĂȘtre un en mettant la religion d'un cĂŽtĂ© & le gouvernement de l'autre - mais cela ne se fit pas d'un seul coup -
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 245.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°4]
Le systÚme théologique est bien uni au systÚme civil chez les Musulmans
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 246.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°5]
Rousseau démontre admirablement comment le christianisme étant une religion toute spirituelle, la patrie du chrétien n'est pas de ce monde. "si l'état est florissant, à peine ose-t-il jouir de la félicité publique, il craint de s'enorgueillir de la gloire de son pays ; si l'état dépérit, il bénit la main de Dieu qui s'appesantit sur son peuple". 253.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 253.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°6]
- les soldats seront des martyrs. ils se feront tuer voilà tout - "mettez vis-à -vis d'eux ces peuples généreux que dévorait l'ardent amour de la gloire et de la patrie supposez votre république chrétienne vis-à -vis de Sparte ou de Rome. 255
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 254-255.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°7]
"le christianisme ne prĂȘche que servitude et dĂ©pendance. Son esprit est trop favorable Ă la tyrannie pr qu'elle n'en profite pas toujours. Les vrais chrĂ©tiens sont faits pr ĂȘtre esclaves. ils le savent et ne s'en Ă©meuvent guĂšres. cette courte vie a trop peu de prix Ă leurs yeux."
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 255.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°8]
"quand la croix eut chassé l'aigle toute la valeur romaine disparut
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 256.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°9]
les citoyens ne doivent compter au souverain de leurs opinions qu'autant que ces opinions importent à la communauté Il y a donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, comme sentimens de sociabilité. sans pouvoir obliger personne à les croire // il peut bannir quiconque ne les croit pas, non comme impie, mais comme insociable
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Contrat social, Livre IV. - p. 257-258.
Dans: Politique - t. 2 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |