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Cote : g226_1_f_024__v____ | ID_folio : 2417 | ID_Transcription : 958 | ID_Image : 7250
Fanage des foins
Dans les pays montagneux et humides, pour faire sécher le trèfle, on l’expose sur des piquets munis de crochets, sur lesquels on met le trèfle vert pour que l’air le pénètre de toutes parts.Réf. bibl.
Les javelles sont les brassées de tiges laissées sur les champs telles qu’elles y ont été déposées par les moissonneurs ou couchées par la faux. le but est de maintenir les tiges de blé par leur contact avec le sol et l’absorption de la rosée, dans un état moyen d’humidité tel que la sève continue à circuler dans la plante et que le grain achève de grossir et de mûrir.Réf. bibl.
Sympathie et antipathie du froment
Les plantes qui consomment une grande quantité de nourriture azotée laissent la terre appauvrie et peu propre à produire des grains. tels le tabac, les betteraves, le chanvre après des pommes de terre, des topinambours, des fèves le froment peut trouver la terre trop appauvrie de potasse, quoique renferment une dose d’azote suffisante pour les grains1 surtout si on a enlevé les tiges. il faut alors suppléer à cet appauvrissement par des engrais alcalins surtout par les cendres qui rétablissent le terrain.Réf. bibl.
Le voisinage de l’épine-vinette est une cause de rouille pour les champs – on ne sait pas pourquoi(- p. 663)
Seigles – dans les terres manquant de calcaire et qui repoussent le froment (p. 677)
Avoine – brave tous les sols - et surtout la sécheresse. Sur les défrichements remplis de matériaux ligneux, sur les fumiers récents et pailleux le froment réussit mieux après l’avoine qu’en première récolte. (p. 707.)
Fèves – terrains argileux, tenaces et humides. Sa maturité est précoce.Réf. bibl.
pois donné aux bestiaux leur procure une graisse fine. Mais le pois continue à se nourrir par ses racines après la pousse des feuilles d’où surabondance de végétation herbacée aux dépens des fleurs et qui parfois même les étouffe. il résulte qu’on ne doit pas les trop fumer. - C’est ce qui fait que la culture des pois ne peut que par exception être une récolte riche. le pois doit être placé sur un terrain sec plutôt qu’humide, et léger plutôt que fort.Réf. bibl.
Les lentilles préfèrent un terrain sec et même graveleux, et ne réussissent pas sur un sol compact.Réf. bibl.

t. IV

Maladie des pommes de terre comme dans les Andes, qui est son pays natal. (d’Orbigny). (voy. Raspail) -Réf. bibl.
Topinambour
Goût d’huile, qui inspire de la répugnance. (p. 69)
Erreur des cultivateurs croyant que tout espace qui ne produit pas des végétaux de commerce est perdu pour eux.
Difficulté de l’extirper, cependant il ne résiste pas à deux fauchages de sa tige dans l’année.
RĂ©f. bibl.

Le topinambour est refusé par les porcs - mais M. Dujonchay les y a accoutumés en les prenant par la famine. - Ils en mangent très bien les tubercules en fouillant un champ.Réf. bibl.

Transcription : Stella Mangiapane

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Notes

1"pour le grain" dans l'ouvrage de Gasparin (p. 647).

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