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Cote : g226_1_f_026__r____ | ID_folio : 2042 | ID_Transcription : 961 | ID_Image : 6125

Gasparin - 7

Assolements.
Les Grecs suivaient l’assolement biennal - 1° jachère 2° blé qui est encore
celui du midi. Xénophon le décrit dans ses économiques  ch XVI-XVIII.
Le redoublement des semailles céréales appelé restouble dans le midi, le restibilis
des Romains Ă©tait soigneusement proscrit.
( 6

« nous trouvons chez les anciens toutes les bonnes pratiques de l’agriculture » ( 8)
Tarello le premier démontra que la division des terres en terres à blé & terres à
fourage qui n’empiétaient jamais les unes sur les autres pouvait disparaître
( 12

à la même époque les protestants de Flandre persécutés par le duc d’albe
introduisirent dans le Palatinat la culture du trèfle qui était la base des
assolements dans leur pays natal.

Thaër le premier tâcha de fonder la pratique des assolements sur des
principes scientifiques.

Payen reconnut que la matière azotée est d’autant plus abondante dans les
végétaux que les leurs tissus sont plus jeunes. Donc la vitalité des plantes
diminue à mesure que les parois des cellules s’épaississent
Mais l’azote peut se trouver engagé dans des corps non susceptibles de fermentation
et par conséquent de désagrégation. c’est ainsi que la houille inattaquable aux
agents atmosphériques n’est pas un engrais quoiqu’elle soit azotée.

L’antipathie des plantes était admise dans l’antiquité. Virgile n’admet pas que même
avec les engrais une seconde récolte de blé eût pu être profitable.

Contraire aux
assolements

Cependant un champ près de Nismes a été cultivé, quarante ans de suite
avec des céréales. – un cultivateur des environs de Lyon a semé, avec du succès
du froment pendant quarante ans sur le mĂŞme champ.
( 27)

Le lin puise principalement dans le sol les phosphates & les silicates alcalins, & la
luzerne s’approprie surtout les sels calcaires & ammoniacaux. Donc ces deux
plantes à racines profondes peuvent se succéder.
(  33

Les antipathies des plantes de même espèce sont un préjugé. ( 38
Le froment est plus beau après l’avoine du printemps qu’après l’orge d’hiver
déjections excrémentielles des plantes. Elles se nuisent par là, selon Decandolle  47.
le fait se réduit à l’absorption plus gde de certains principes comparativemt
à d’autres.

Quand on alterne une luzerne, ou un trèfle avec du blé, la récolte sera copieuse
parce que les racines de ces plantes n’absorbent les sucs de la terre qu’à une profondeur
plus considérable que celle où le blé avait puisé la sienne
( 51)

Transcription : Stella Mangiapane

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