Gasparin, 7
- Assolements
- Les Grecs suivaient l’assolement biennal : -
1° jachère, 2° blé qui est encore
celui du
midi. Xénophon le décrit dans ses Économiques, ch. XVI-XVIII1 .
Le redoublement des céréales appelé restouble2 dans le midi, le restibilis3 des Romains était soigneusement proscrit. (p. 64 ) - « Nous trouvons chez les anciens toutes les bonnes pratiques de l’agriculture » (p. 8)
- Tarello le premier dĂ©montra que la division des terres en terres Ă blĂ© et terres Ă
fourrage qui n’empiétaient jamais les unes sur les autres pouvait disparaître (p. 12)
- À la même époque les protestants de Flandre persécutés par le duc d’Albe
introduisirent dans le Palatinat la culture du trèfle qui était la base des
assolements dans leur pays natal.Réf. bibl.
- Thaër le premier tâcha de fonder la pratique des assolements sur des
principes
scientifiques.Réf. bibl.
- Payen reconnut que la matière azotée est d’autant plus abondante dans les
végétaux que leurs tissus sont plus jeunes. Donc la vitalité des plantes
diminue Ă mesure que les parois
des cellules s’épaississent.
Mais l’azote peut se trouver engagé dans des corps non susceptibles de fermentation et par conséquent de désagrégation. C'est ainsi que la houille inattaquable aux agents atmosphériques n’est pas un engrais quoiqu’elle soit azotée.Réf. bibl. - L’antipathie des plantes était admise dans l’antiquité. Virgile n’admet pas que même
avec les engrais une seconde récolte de blé eût pu être profitable.Réf. bibl.
Cependant un champ près de Nîmes a été cultivé, quarante ans de suite avec des céréales. – Un cultivateur des environs de Lyon a semé, avec du succès du froment pendant quarante ans sur le même champ.(p. 27)- Le lin puise principalement dans le sol les phosphates et les silicates alcalins, et la
luzerne s’approprie surtout les sels calcaires et ammoniacaux. Donc ces deux
plantes à racines profondes peuvent se succéder. ( p. 33)
- Les antipathies des plantes de même espèce sont un préjugé. (p. 38)
- Le froment est plus beau après l’avoine du printemps qu’après l’orge d’hiverRéf. bibl.
- déjections excrémentielles des plantes. Elles se nuisent par là , selon Decandolle (p. 47).
- le fait se réduit à l’absorption plus gde de certains principes comparativemt
Ă
d’autres.Réf. bibl.
- Quand on alterne une luzerne, ou un trèfle avec du blé, la récolte sera copieuse parce que les racines de ces plantes n’absorbent les sucs de la terre qu’à une profondeur plus considérable que celle où le blé avait puisé la sienne (p. 51)