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qui compte sur les produits de la culture pour payer
la terre qu’il a acquise court à une ruine
certaine » (Mathieu de Dombasle). -
Supposons vos héros, alléchés par l’appât
de devenir grands propriétaires à peu de frais, achetant
un domaine dans la Contrée désignée (Environs
de La Loupe). C’est le p P erche confinant Ă
La Beauce, ce n’est pas encore la Normandie.
Les terres des pays environnants sont d’un prix
élevé ; dès qu’on a franchi les Collines du Perche,
et celles de Normandie, on se trouve en plein
pays d’herbage. aussi peuvent-ils se croire
très heureux d’avoir 100 hectares de terre pour
50Â mille francs. -
Si mes souvenirs sont exacts, le sol de la
contrée est à peu près infertile. On cultive
bien un peu de blé dans le fond des vallées et
dans les parties déclives, mais vers le sommet des
plateaux collines , les et sur les plateaux, on trouve
le sous-sol en grattant avec la charrue.
Quant au sol, il est presque entièrement composé
d’un sable blanchâtre et impénétrable aux
rayons du soleil qui ne peut y faire pénétrer