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Cote : g226_1_f_061__r____ | ID_folio : 3028 | ID_Transcription : 1006 | ID_Image : 9083

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qu’on ne peut labourer avec ces charrues. Qu’est-ce que
ces outils-là ? diront-ils, on ne peut pas seulement
appuyer un brin sur les mancheriots, c’est
vétilleux en diable, il n’y a pas moyen de les
tenir à raie comme nos charrues ; ça entre,
ça sort sans qu’on puisse tenir l’entrure  !
parlez-nous des charrues Ă  rouelles, Ă  la bonne heure -

(J’ai eu à combattre moi-même toutes ces objections et
je n’ai pu faire employer les araires qu’en démontrant
aux charretiers, mancherons en main, la manière
de les manœuvrer).

Il faudra donc abandonner ces instruments, les
mettre sous la remise et en revenir Ă  ceux de la
contrée ; tous les ouvriers abandonnant la ferme plutôt
que de se soumettre au progrès.
Il en sera de mĂŞme des autres instruments, herses,
scarificateurs, extirpateurs  & ra, qui seront, à première
vue, déclarés défectueux ; rien n’est plus enraciné que
la routine des ouvriers agricoles.

Vers cette époque, on voit apparaître dans
quelques fermes des machines Ă  battre le grain.
Dans les environs de Paris et des grands centres oĂą
les ouvriers agricoles deviennent rares, on commence

Transcription : Stella Mangiapane

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