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Cote : g226_1_f_062__r____ | ID_folio : 1122 | ID_Transcription : 1007 | ID_Image : 3365

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à remplacer les bras de l’homme par des engins
mécaniques - il en résulte d’ailleurs de l’économie dans
les frais de main-d’œuvre : on peut battre rapidement
et profiter de l’élévation du cours des grains à
certains moments. Il y a lĂ  de quoi tenter
vos deux héros. S’ils font monter une machine à
battre, que de déboires, ils se préparent
 : D’abord les
premières machines sont de lourds instruments, encore
informes, qui demandent la force de trois bons chevaux
pour être mis en mouvement et dont le produit n’est
pas en rapport avec le prix
élevé qu’on est obligé
de les payer.

Puis, quel tollé d’objurgations ! Eh ben
il ne manque plus que celĂ , on veut donc nous couper
les bras -- Voyez-vous ces bourgeois, ils veulent retirer
le pain de la bouche de l’ouvrier, ! & ra - Sans réfléchir
qu’il faut des hommes pour conduire les machines, et

que (depuis l’introduction des instruments mécaniques
en agriculture, le nombre des ouvriers de ferme a plus que
triplé) -

et on met le feu Ă  la machine.
Cet accident n’arriverait pas, d’ailleurs, que les
récoltes ne pourraient suffire à alimenter l’instrument
qui serait un vrai capital improductif.

Transcription : Stella Mangiapane

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