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Cote : g226_1_f_105__r____ | ID_folio : 2334 | ID_Transcription : 3009 | ID_Image : 7001
[1]
Philosophie
Les chiens sont pour l’ordinaire de deux teintes opposées, l’une claire et l’autre rembrunie, afin que quelque part qu’ils soient dans la maison, ils puissent être aperçus sur les meubles, avec la couleur desquels on les confondrait.Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la Nature
[2]
Les puces se jettent partout où elles sont sur les couleurs blanches. Cet instinct leur a été donné afin que nous puissions les attraper plus aisément.Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la Nature
[3]
Le melon a été divisé en tranches par la nature, afin d’être mangé en famille ; la citrouille, étant plus grosse, peut-être mangée avec les voisins.Bernardin de Saint-Pierre, Études de la Nature, XI
[4]
L’agneau est mangé par le loup : « c’est là une preuve de la bonté de la Providence : car il échappe par là à la maladie et à la vieillesse. »Buckland, dans Jules Simon, Religion naturelle
[5]
L’eau est faite « pour soutenir ces prodigieux édifices flottants que l’on appelle des vaisseaux. »Fénelon
[6]
Philosophie
Causes finales

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La création houillère avait pour but de chauffer par la suite, l’homme.… Cuvier, Discours sur les révolutions du globe, 1863
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Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé

Page préparée pour le « second volume »

Titre de la page : Philosophie


Notes

1Il s'agit vraisemblablement de la reformulation (très personnelle et non encore identifiée) du dernier paragraphe de ce passage : « Ces plantes, si simples et si peu variées dans leur organisation, et qui n'occupent plus par leur nombre et leur dimension qu'un rang bien inférieur dans notre végétation actuelle, constituaient dans les premiers temps de la création des êtres organisés la presque totalité du règne végétal, et formaient d'immenses forêts qui n'ont plus d'analogue dans notre création moderne. La rigidité des feuilles de ces végétaux, l'absence de fruits charnus et de graines farineuses les auraient rendus bien peu propres à servir d'aliments aux animaux ; mais les animaux terrestres n'existaient pas encore, les mers seules offraient de nombreux habitants, et le règne végétal régnait alors sans partage à la surface découverte de la terre, sur laquelle il semblait appelé à jouer un autre rôle dans l'économie générale de la nature. On ne saurait, en effet, douter que la masse immense de carbone accumulée dans le sein de la terre à l'état de houille, et provenant de la destruction des végétaux qui croissaient à cette époque reculée, sur la surface du globe, n'ait été puisée par eux dans l'acide carbonique de l'atmosphère, seule forme sous laquelle le carbone ne provenant pas d'êtres organisés préexistants puisse être absorbé par une plante. Or, une proportion, même assez faible, d'acide carbonique dans l'atmosphère est généralement un obstacle à l'existence des animaux, et surtout des animaux les plus parfaits, tels que les mammifères et les oiseaux ; cette proportion, au contraire, est très-favorable à l'accroissement des végétaux ; et si l'on admet qu'il existait une plus grande quantité de ce gaz dans l'atmosphère primitive du globe que dans notre atmosphère actuelle, on peut le considérer comme une des causes principales de la puissante végétation de ces temps reculés ! Cet ensemble de végétaux si simples, si uniformes, qui auraient été si peu propres, par conséquent, à fournir des matériaux à l'alimentation d'animaux de structure très-diverse, tels que ceux qui existent maintenant, aurait, en purifiant l'air de l'acide carbonique en excès qu'il contenait alors, préparé les conditions nécessaires à une création plus variée ; et si nous voulions nous laisser aller à ce sentiment d'orgueil qui a quelquefois fait penser à l'homme que tout dans la nature avait été créé à son intention, nous pourrions supposer que cette première création végétale, qui a précédé de tant de siècles l'apparition de l'homme sur la terre, aurait eu pour but de préparer les conditions atmosphériques nécessaires à son existence, et d'accumuler ces immenses masses de combustible que son industrie devait plus tard mettre à profit » (Discours sur les révolutions du globe, Appendice, note 13, p. 256-257).

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