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Cote : g226_1_f_154__r____ | ID_folio : 1398 | ID_Transcription : 1278 | ID_Image : 4193

De la conservation et de la restauration des tableaux, Horsin DĂ©on

Rentoilage
« On prétend que la pression du fer nuit aux tableaux, qu’elle écrase les empâtements et change ainsi le caractère du maître. (p. 1) - Mais l’accident est toujours le fait d’un homme inexpérimenté.
Si la peinture est moderne, en la piquant avec une aiguille dans ses empâtements l’aiguille entrera facilement ; si elle est vieille l’aiguille pénétrera en pulvérisant la peinture qui éclatera sous sa pression. Alors la peinture date d’au moins 80 ans et est ce qu’on appelle en curiosité émaillée.
(p. 3)

Ail
Le rentoileur s’en sert pour frotter le tableau en réparation, afin de donner plus d’intensité à ses collages.
L’enlevage
ses premières opérations furent inventées et faites par Mr Picault. Hacquin perfectionna ses procédés. (p. 13)
La transfiguration de Raphaël par les ordres de Napoléon subit l’enlevage. Hacquin en fut chargé.
Panneaux
Tous les maîtres gothiques employaient le blanc à la colle pour la préparation de leurs panneaux L’Allemagne, les Pays-Bas, la France, dans les temps primitifs utilisèrent pour l’exécution de leurs peintures des panneaux de bois de chêne très minces qu’ils recouvraient légèrement de cette préparation. – Les Italiens employaient généralement des panneaux de cèdre d’une grande épaisseur. Quelquefois ils collaient une toile dessus.
Au XVIe siècle les artistes commencèrent à peindre sur panneau sans préparation.

Lesueur
Pourquoi un ton bleuâtre ? Il frottait d’une demi pâte d’outremer la toile dans toutes les parties destinées à recevoir des ombres avant même de procéder à son ébauche. Malheureusement la matière était mal choisie car elle est des plus absorbantes et finit toujours par dominer les autres tons.
Toiles
Les artistes italiens employaient une espèce de coutil très serré ou bien une toile à fils plats qui leur est particulière - ils employaient aussi la soierie pour leurs petits tableaux. Malheureusement tous reçurent pour impression des couches d’ocre sans mélange et préparée à l’huile pure. On attribue au Corrège des toiles dorées, au Titien des ébauches en grisailles (30)
L’emploi immodéré de l’huile et des siccatifs contribue à faire noircir les tableaux. – Ils entraînent même la perte de l’œuvre du maître qui en a fait abus.
Le restaurateur doit être discret. Il est tenu en charte privée par les amateurs (p. 47)
Touches peintes
On entend par — celles que l’on couche dans le sens des chairs ou des plis, des étoffes en les harmoniant avec l’original, et en anticipant sur les parties conservées du maître. (p. 50).

Transcription : Stéphanie Champeau

Page de notes de lecture

Titre de la page : De la conservation et de la restauration des tableaux, Horsin DĂ©on

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