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- Bizarreries
- — Hadj-Abd-el-Hamid-Bey (M.-C.-L. Du Couret) vient de
publier, dans le feuilleton de la France
médicale, une lettre
qu’il adresse à M. le docteur Félix Roubaud, rédacteur en
chef de cette feuille, et oĂą il passe en
revue ce qui a été dit
sur l’existence d’une tribu d’hommes à queue, habitant
une partie
de l’Afrique centrale. M. Du Couret met d’autant moins en doute ce fait si contesté jusqu’ici qu’il raconte avoir vu à la Mecque, en
1842, un de ces êtres étranges. Il en donne même un curieux dessin. D’autres voyageurs
modernes, sans parler des anciens, MM. Arnault, Vayssière, Rochet-d’Héricourt, Francis de Castelnau, d’Abbadie, ont aussi parlé
des hommes à queue, mais seulement sur les rapports de témoins plus ou moins dignes de
foi. 13 septembre 1854, Le Siècle« Je n’ai pu, dit M. Du Couret, pénétrer dans le pays habité
par ces sauvages ; mais, d’après les renseignements que
me fournit l’homme à queue que j’interrogeai à la Mecque, on peut admettre, sans crainte d’erreur, que la contrée où vivent les Niam-Niams correspond assez bien à celle qu’on assigne au pays des
Ghilânes. Les caractères distinctifs de cette race d’hommes, en dehors de leur appendice caudal, sont des oreilles longues et élevées, un front déprimé, des jambes
grêles, des bras longs et pendans ; leurs cheveux sont moins crépus que ceux des autres races noires ; ils sont doués du don de la parole et quelques-uns, outre leur
langue, parlent très bien l’arabe. Celui que j’ai vu à la Mecque était dans ce cas ;
esclave, il rendait des services à son maître, mais celui-ci était obligé de lui donner
tous les matins une ration de mouton crû. Le Niam-Niam avait conservé dans la servitude ses
habitudes primitives. » Voilà un témoignage qui mérite d’être …
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- Gestation forte
- Une femme de Toulouse conserva pendant 10 ans son
enfant dans son sein. Une autre de Sens le
garda
28 ans dans l’utérus et il ne put être extrait
qu’à coups de
hache.Percy et Laurent, Lithopède