SAUVEZ ROME ET LA FRANCE
Paroles extraites
de l’Écho de Fourvière. Moderato
Strophe
Pi-tié, mon Dieu ! c’est pour notre Pa - tri - e
Que nous pri - ons au pied de cet au - tel ;
Les bras li - és et la fa-ce meur - trie,
Elle a por - té ses regards vers le Ciel.
Refrain lent
Dieu de clé - mence, O Dieu vain-queur !
Sau-vez Rome et la France. Par vo-tre Sacré-Cœur ;
Sau-
vez Rome et la France. Par vo-tre Sa - cré-Cœur.
II
Pitié, mon Dieu ! sur un nouveau Calvaire
Gémit le Chef de votre Église en pleurs ;
Glorifiez le successeur de Pierre
Par un triomphe Ă©gal Ă ses douleurs. III
Pitié, mon Dieu ! la Vierge immaculée
N’a pas en vain fait entendre sa voix ;
Sur notre terre ingrate et désolée
Les fleurs du ciel croîtront comme autrefois. IV
Pitié, mon Dieu ! pour tant d’hommes fragiles,
Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font ;
Faites renaître, en traits indélébiles,
Le sceau du Christ, imprimé sur leur front ! V
Pitié, mon Dieu ! votre Cœur adorable,
A nos soupirs ne sera pas fermé.
Il nous convie au mystère ineffable
Qui ravissait l’Apôtre bien-aimé. VI
Pitié, mon Dieu ! que la source de vie
Auprès de nous ne coule pas en vain...
Mais qu’en ces lieux Marguerite-Marie
Nous associe Ă son tourment divin. VII
Pitié, mon Dieu ! quand, à votre servante,
De votre Cœur vous dévoiliez l’amour,
Vous avez vu la France pénitente
A ce trésor venant puiser un jour. VIII
Pitié, mon Dieu ! trop faibles sont nos âmes
Pour désarmer votre juste courroux ;
Embrasez-les de généreuses flammes
Et rendez-les moins indignes de vous. IX
Pitié, mon Dieu ! Si votre main châtie
Un peuple ingrat qui semble la braver,
Elle commande Ă la mort, Ă la vie ;
Par un miracle elle peut nous sauver ! imprimatur :
†FLORIAN,
ArchevĂŞque de Toulouse.
de l’Écho de Fourvière. Moderato
Strophe
Pi-tié, mon Dieu ! c’est pour notre Pa - tri - e
Que nous pri - ons au pied de cet au - tel ;
Les bras li - és et la fa-ce meur - trie,
Elle a por - té ses regards vers le Ciel.
Refrain lent
Dieu de clé - mence, O Dieu vain-queur !
Sau-vez Rome et la France. Par vo-tre Sacré-Cœur ;
Sau-
vez Rome et la France. Par vo-tre Sa - cré-Cœur.
II
Pitié, mon Dieu ! sur un nouveau Calvaire
Gémit le Chef de votre Église en pleurs ;
Glorifiez le successeur de Pierre
Par un triomphe Ă©gal Ă ses douleurs. III
Pitié, mon Dieu ! la Vierge immaculée
N’a pas en vain fait entendre sa voix ;
Sur notre terre ingrate et désolée
Les fleurs du ciel croîtront comme autrefois. IV
Pitié, mon Dieu ! pour tant d’hommes fragiles,
Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font ;
Faites renaître, en traits indélébiles,
Le sceau du Christ, imprimé sur leur front ! V
Pitié, mon Dieu ! votre Cœur adorable,
A nos soupirs ne sera pas fermé.
Il nous convie au mystère ineffable
Qui ravissait l’Apôtre bien-aimé. VI
Pitié, mon Dieu ! que la source de vie
Auprès de nous ne coule pas en vain...
Mais qu’en ces lieux Marguerite-Marie
Nous associe Ă son tourment divin. VII
Pitié, mon Dieu ! quand, à votre servante,
De votre Cœur vous dévoiliez l’amour,
Vous avez vu la France pénitente
A ce trésor venant puiser un jour. VIII
Pitié, mon Dieu ! trop faibles sont nos âmes
Pour désarmer votre juste courroux ;
Embrasez-les de généreuses flammes
Et rendez-les moins indignes de vous. IX
Pitié, mon Dieu ! Si votre main châtie
Un peuple ingrat qui semble la braver,
Elle commande Ă la mort, Ă la vie ;
Par un miracle elle peut nous sauver ! imprimatur :
†FLORIAN,
ArchevĂŞque de Toulouse.