L’Instruction et l’Éducation, Robin, 1877
- L’extension de la science renverse l’absolutisme des dogmes surnaturels.
La morale, dans le positivisme, a des règles intrinsèques, provenant de la constitution de l’homme et des sociétés.
La morale dans la religion a des règles extrinsèques, c’est-à -dire provenant de la volonté d’un pouvoir occulte et supérieur.Réf. bibl. Lire
- Ne pas apprendre Ă lire avant de
connaître oralement les noms, l’existence des choses.Réf. bibl.
- On fait débuter sur des croyances sans preuves sur ce qu’on dit être des mystères.
On s’appuie sur les abstractions du catéchisme et les fictions bibliques - c’est là le fond, puis tout en dérive.Réf. bibl. - Partout dans la campagne ou dans les villes, à chaque pas, se rencontre un nombre considérable d’espèces
minérales et d’espèces organiques dont une connaissance même sommaire
est utile pour tout le reste des études de la vie. (p. 45)
(Bouvard et Pécuchet se désolent d’être insuffisants, tremblent d’en rencontrer.) - La dignité des professions n’a d’autre mesure que l’étendue des connaissances
exigées par chacun d’elles avec la
distinction individuelle et la mise en œuvre qu’elles impliquent.Réf. bibl.
- Pas d’aliénation mentale qui ne soit accompagnée d’immoralité.
La morale a ses fondements creusés dans la physiologie.Réf. bibl. - L’encéphale est le plus lourd des organes, après le foie.Réf. bibl.
- Les métaphysiciens ne cherchent pas à connaître d’où émanent les phénomènes dont ils s’occupent. Ils traitent la
pensée sans tenir compte de l’encéphale comme à l’époque où il n’était pas
possible de faire autrement. Ils sont en arrière de Leibniz qui croyait que
« les pensées les plus abstraites sont représentées par quelque trace dans le cerveau ».Réf. bibl.
- L’Histoire est maintenant considérée comme ayant un développement déterminé par l’état cérébral de l’Homme
par son activité vis-à -vis du monde tel qu’il se présente.Réf. bibl.
- - ne savent pas même faire une infusion ! - Intervention des anges, des saints, des amulettes,
etc., pour guérir les maladies.Réf. bibl.
- Les enfants faits par un homme qui n’a pas vingt ans et une femme avant dix-sept ans sont chétifs et deviendront
à charge à la société. Elle a donc le droit d’empêcher cette union.
Mais la puberté se montre chez l’homme vers quatorze ans. Le célibat temporaire
est donc inévitable. – Que fera-t-il de ses désirs pendant ce célibat. Donc la
Prostitution est le moindre des
maux.RĂ©f. bibl.
- Comment inspirer l’idée du devoir à celui qui est convaincu de la possibilité d’une
intervention surnaturelle
laquelle est omnipotente.RĂ©f. bibl.
- Les légendes de l’Histoire sainte sont données comme vérités fondamentales et base de toute morale, puis se trouvent
contredites par les enseignements de tout le reste de la
vie.RĂ©f. bibl.
- Les idées et les pratiques religieuses ne préservent pas des entraînements les plus monstrueux.(p. 181)
- La métaphysique ayant pour objet les choses qui sont au-delà du physique, le physique devrait être étudié d’abord.Réf. bibl.