De officiis
La science
- Nous regardons la connaissance des secrets et des merveilles de la nature comme
nécessaire au bonheur. (livre I, § IV)
- La connaissance du vrai est le premier principe de l’honnête ! (§ VI)
Il ne faut pas néanmoins négliger ses devoirs car le prix de la vertu est principalement
dans
l’action.
- Le fondement de la justice est la bonne foi.
Celui qui ne s’oppose pas à l’injure qu’il voit faire quand il pourrait l’empêcher est aussi condamnable que
s’il
abandonnait ses parents, ses amis. (§ VII)
- Crassus soutenait que l’homme qui voulait dominer dans la République devait être assez riche pour nourrir
de son seul revenu une armée entière pendant un an. (§ VIII)
- Selon les philosophes, on ne doit accepter les fonctions publiques si l’on y est forcé.
Cicéron n’est pas de cet avis.
- Il ne faut pas tenir une promesse lorsqu’elle est nuisible ou inutile à celui qui l’a reçue.
- L’avocat n’est pas obligé de plaider le jour que son fils est malade.
- Le pardon des injures, est bon si le coupable se repent. (§ XI)
- Observer la justice même envers les gens de la plus basse condition, envers les esclaves. (§ XIII)
- On doit aider son voisin à faire sa récolte préférablement à un frère et à un ami. (§ XVIII)
- « La valeur est la vertu combattant pour l’équité » (définition des stoïciens).
- Unegrande âme se reconnaît à deux choses : le mépris des biens extérieurs, la force qui consiste à ne compter pour
rien les obstacles (et tout le § XX).
- Les exploits militaires ne sont pas au-dessus des belles actions civiles.
Thémistocle ne fut utile à sa patrie qu’une fois, Solon le sera toujours.
- Il faut que nos appétits soient subordonnés à la raison.
- « Le champ de Mars et la chasse offrent les modèles d’amusements honnêtes. » (§ XXIX)
- La décence s’aperçoit presque dans l’état du corps, et elle consiste dans trois choses : la grâce, la régularité
des mouvements, et la forme convenable des vĂŞtements.
- Il ne faut pas appeler par leurs noms certaines choses honteuses
ou obscènes. (§ XXXV)
- Faire des enfants est une chose honnĂŞte. Il est obscène d’en parler.Â
- Pudeur des comédiens, - couverts de telle sorte que tout accident indécent est
prévenu.
- Les enfants pubères ne se baignent pas avec leurs parents ni les gendres avec leurs
beaux-pères. (§ XXXIV)
- Les maîtres ne corrigent jamais plus facilement leurs élèves, qu’en contrefaisant leurs défauts. (§ XLI)
- Le commerce est ignoble s’il se fait en petit.
- Croire qu’il y a une sorte d’honnête qui n’est pas utile et une sorte d’utile qui n’est pas honnête
- erreur funeste. (livre II, § III)
Transcription : Mitsumasa Wada
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