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Cote : g226_2_f_185__r____ | ID_folio : 59 | ID_Transcription : 61 | ID_Image : 176

Essai sur l'Ă©ducation des femmes, comtesse de RĂ©musat, 1824

Aux abords de la Révolution « nombre de personnes crurent que tout allait se passer en conversation.
Les vieillards avouent « que ce temps de discussions légères sur des matières si importantes fut le plus heureux temps de leur vie ». Je l’ai ouï dire à M. l’abbé de Montesquiou ». 
(p. 70)

Après la révolution les femmes devinrent sérieuses
« Du sérieux, de l’imagination, de la sensibilité et point de principes, voilà les conditions du genre romanesque. Il devint le genre de l’époque. » (p. 76)
Alors on peignit des sentiments exaltés aux prises avec des situations fortes. Quelque chose de religieux s’y allie aux désordres du cœur. - Mme Cottin.(p. 81)
« Si elle a pour son mari un attachement réel, mais sans enthousiasme, comment se défiera-t-elle des illusions décevantes d’une sensibilité et d’une imagination, qui peuvent devenir coupables, sans cesser d’être pures » ... Un grand péril attend celle qui croit que les impressions d’une âme bien née sont toujours des devoirs. Il n’en est pas ainsi ; les femmes seraient trop heureuses. »(p. 170)
Une femme qui n’excite plus aucune émotion reste encore susceptible d’en éprouver beaucoup.(p. 189)
« Nous ne rencontrons plus auprès du lit des malades ni dans les boudoirs des belles dames le Purgon du Malade imaginaire, ni le docteur musqué du Cercle. »(p. 211) 
Qu'est-ce que le Cercle ?

Transcription : Mitsumasa Wada

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Titre de la page : Essai sur l'Ă©ducation des femmes, comtesse de RĂ©musat, 1824

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