Lettres de Ffamille sur l’Éducationéducation,  MeMadameMme Guizot., 2 volvolumesvol. in-8., 1828
- préceptePrécepte de l’obéissance implicite plus commode à l’instituteur
qu’à l’enfant.
- Dupont de Nemours avait établi dans sa maison deux sortes d’injonctions : le commandemtcommandement paternel
et le commandement militaire. - Le premier souffrait la discussion. Mais l’autre devait
être obéi sans
réplique.
- L’enfant est incapable d’abstraction. doncDonc les maximes générales sont inutiles. Si on lui dit que la lumière
éclaire, il répond que c’est la
lampe ou le soleil qui Ă©claire.
d’aprèsD'après la doctrine du péché originel, l’enfant naît méchant, corrompu - il faut donc le châtier. (p.page 110) - « siSi vous ôtez le plaisir de faire le bien, s’abstenir de faire le mal n’est plus qu’une privation, un vide
que rien ne remplit. Louise en renonçant à briser mes pains à cacheter se retranchera un plaisir qui
ne peut être remplacé que par celui d’accomplir un acte de devoir auquel elle attache qquequelque mérite. » (p.page 147)
- Le châtiment n’atteint qu’un petit nombre de
cas. ilIl ne peut rien contre la jalousie, l’égoïsme,
le désir
de tourmenter. - La crainte ne peut rien mettre Ă la place des vertus qui manquent Ă
l’envieux,
à l’avare, au poltron. Je ferai connaître l’amour
du sacrifice là où je ne pourrais réprimer la
personnalité. J’instruirai à trouver dans le plaisir des
autres une joie qui ne laissera plus de chances Ă
la jalousie, contre laquelle tout mon pouvoir serait sans
action. » (p.page 158)
- ilIl faut qu’il y ait proportion entre la faute &et la punition. Si l’enfant ne la sent pas, cette
proportion, sa conscience se révolte. (p.page 165)
- à À un enfant qui s’est... coupé avec un couteau, si vous lui faites des reproches sur sa désobéissance,
il ne manquera pas de répondre : « Je me suis fait déjà bien assez de mal », &et par la douleur physique il se
croira acquitté de la douleur morale - idée dangereuse qui met un
taux aux devoirs de la conscience, &et nous
porte à croire que le malheur peut racheter les obligations de la conscience. c’estC'est prquoipourquoi les
pauvres se
croient vertueux. (p.page 169)
- L’inflexibilité des lois pénales contraint souvent de les appliquer à faux. La
criminalité d’une action
se compose de combinaisons variables à l’infini. vvoirVoir ppagep. 180.
Les punitions doivent varier selon le principe de la faute, l’âge &et le caractère de l’enfant. - unUn père paye à son enfant son le travail qu’il fait. Ses fautes sont punies par une
amende  (p.pages 198 &etsq.sq.sequiturqueet suivante).
c’estC'est laisser supposer à l’enfant que tout peut se réparer avec de l’argent.
- L’intérêt ne peut servir de base à la morale. l’expressionL'expression est vague. chacunChacun place son
intérêt différemment. (p.pages 212 et sqsq.sequiturqueet suivante)
- La bonté excite l’imagination puisqu’elle nous force à entrer dans les sentiments des autres. (p.page 316)