De l'Ă©ducation, par Mgr Dupanloup, 1850
- Copie id.
- Ce libertinage d’esprit qui s’appelle la liberté de la presse enlève chaque matin à la société française sa force intellectuelle et morale,
c’est l’asservissement des esprits, c’est une violence tyrannique exercée sur les intelligences faibles. »(t. 1er, p. 24)
- On ne le respecte pas. - Montre d’or le jour de la 1ère communion. - Un père à un fils récalcitrant lui promet
un cheval.RĂ©f. bibl.
- Préoccupation visible chez l’auteur de l’Éducation du dauphin par Bossuet, et de celle du duc de Bourgogne par Fénelon.
Il revient lĂ -dessus souvent, en tire des exemples.
- Fêtes, au petit séminaire de Paris. Récit d’une promenade. On était parti de grand matin. Le soleil apparut à l’horizon,
toute la troupe poussa un cri de joie : « Le soleil ! le soleil ! » et ils se mirent à chanter les beaux
vers de notre grand lyrique :« Dans une éclatante voûte
Il a placé de ses mainsCe soleil qui dans sa routeÉclaire tous les humains. »(J. B. Rousseau,
livre Ier, ode
2)RĂ©f. bibl.
- « Dans ce livre (l’Émile) Rousseau
est au-dessous des païens eux-mêmes..., est au-dessous de lui-même et au-dessous de tout ! »Réf. bibl.
- « J’aimerais presque mieux Voltaire que Rousseau. Son immoralité fut aussi méprisable, mais moins haïssables peut-être.
Je ne décide pas. » (p. 160)
- Les aumôniers des collèges n’ont pas d’autorité ; on ne leur donne pas même le
temps d’instruire leurs élèves.
- Le grec et le latin sont mal vus, parce qu’on n’a cherché dans cette étude que l’instruction proprement dite. Un jeune
homme au sortir du collège est suffisamment instruit - s’il est très capable de s’instruire. (p. 186)
- Un enfant de grande famille écrivait à sa mère : « Pour les confitures seulement,
cela va à plus d’un million par an ! » (p. 201)
- Diviser les facultés de l’enfant, c’est les amoindrir. En touchant le cœur des enfants vous développez leur esprit. (p. 212)
- La discipline utile pour former le caractère. Mais sans la religion elle n’atteint plus les âmes, elle n’est qu’une
police
de caserne.
- La liberté de l’enfant n’est pas respectée, liberté intellectuelle, liberté morale, tout est
contraint. (p. 229)
- L'étude simultanée de deux grammaires, mauvaise. L'enfant se perd dans ces conflits bizarres de déclinaisons hétérogènes, de
conjugaison sans
rapports. (p. 243)
- Chez l’enfant on voit apparaître d’abord la mémoire, puis l’imagination, puis la sensibilité
morale. Rien n’est
plus tardif que l’idée. L’idée savante, abstraite les déconcerte.
- « L'étude des mathématiques rend impropre à la philosophie » : mot de Descartes.
Voir Baillet, Histoire de Descartes, p. 111-112.  Copier - « Défiez-vous des ensorcellements et des attraits diaboliques de la géométrie ! »
 (Correspondance de Fénelon, t. 5, p. 514)Réf. bibl.
- Fénelon ne voulait pas que le duc de Bourgogne « étudiât trop les mathématiques, de peur qu’elles ne lui fassent perdre un temps infini à des recherches vaines, et ne le rendissent trop particulier. » (Correspondance, 2e vol., Mémoires sur l’éducation du duc de Bourgogne)
Grands hommesJean-Jacques Rousseau
Estime des sciences