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Cote : g226_2_f_194__r____ | ID_folio : 1304 | ID_Transcription : 74 | ID_Image : 3911

De l'Ă©ducation, par Mgr Dupanloup, 1850

Copie id.
Ce libertinage d’esprit qui s’appelle la liberté de la presse enlève chaque matin à la société française sa force intellectuelle et morale, c’est l’asservissement des esprits, c’est une violence tyrannique exercée sur les intelligences faibles. »(t. 1er, p. 24)
L’enfant
On ne le respecte pas. - Montre d’or le jour de la 1ère communion. - Un père à un fils récalcitrant lui promet un cheval.Réf. bibl.
Préoccupation visible chez l’auteur de l’Éducation du dauphin par Bossuet, et de celle du duc de Bourgogne par Fénelon. Il revient là-dessus souvent, en tire des exemples.
Fêtes, au petit séminaire de Paris. Récit d’une promenade. On était parti de grand matin. Le soleil apparut à l’horizon, toute la troupe poussa un cri de joie : « Le soleil ! le soleil ! » et ils se mirent à chanter les beaux vers de notre grand lyrique :« Dans une éclatante voûte Il a placé de ses mainsCe soleil qui dans sa routeÉclaire tous les humains. »(J. B. Rousseau, livre Ier, ode 2)Réf. bibl.
 Copie
Grands hommes
Jean-Jacques Rousseau
« Dans ce livre (l’Émile) Rousseau est au-dessous des païens eux-mêmes..., est au-dessous de lui-même et au-dessous de tout ! »Réf. bibl.
Voltaire
« J’aimerais presque mieux Voltaire que Rousseau. Son immoralité fut aussi méprisable, mais moins haïssables peut-être. Je ne décide pas. » (p. 160)
Les aumôniers des collèges n’ont pas d’autorité ; on ne leur donne pas même le temps d’instruire leurs élèves.
Le grec et le latin sont mal vus, parce qu’on n’a cherché dans cette étude que l’instruction proprement dite. Un jeune homme au sortir du collège est suffisamment instruit - s’il est très capable de s’instruire. (p. 186)
Régime culinaire des petits séminaires excellent
Un enfant de grande famille écrivait à sa mère : « Pour les confitures seulement, cela va à plus d’un million par an ! » (p. 201)
Diviser les facultés de l’enfant, c’est les amoindrir. En touchant le cœur des enfants vous développez leur esprit. (p. 212)
La discipline utile pour former le caractère. Mais sans la religion elle n’atteint plus les âmes, elle n’est qu’une police de caserne.
La liberté de l’enfant n’est pas respectée, liberté intellectuelle, liberté morale, tout est contraint. (p. 229)
L'étude simultanée de deux grammaires, mauvaise. L'enfant se perd dans ces conflits bizarres de déclinaisons hétérogènes, de conjugaison sans rapports. (p. 243)
Chez l’enfant on voit apparaître d’abord la mémoire, puis l’imagination, puis la sensibilité morale. Rien n’est plus tardif que l’idée. L’idée savante, abstraite les déconcerte.
« L'étude des mathématiques rend impropre à la philosophie » : mot de Descartes.
Voir Baillet, Histoire de Descartes, p. 111-112.

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Estime des sciences
« Défiez-vous des ensorcellements et des attraits diaboliques de la géométrie ! »  (Correspondance de Fénelon, t. 5, p. 514)Réf. bibl.
Fénelon ne voulait pas que le duc de Bourgogne « étudiât trop les mathématiques, de peur qu’elles ne lui fassent perdre un temps infini à des recherches vaines, et ne le rendissent trop particulier. » (Correspondance, 2e vol., Mémoires sur l’éducation du duc de Bourgogne)

Transcription : Mitsumasa Wada

Page de notes de lecture

Titre de la page : De l'Ă©ducation, par Mgr Dupanloup, 1850

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