De l’éducation, Dupanloup2
- Copie
- Cantique d’adieu - au petit séminaire - que l’on chantait :
« Nous partons : une mer qui n’est pas sans orageNous va porter bientôt sur ses flots périlleux.Ah ! permettez du moins qu’en laissant le rivagenous vous adressions nos adieux » — Réf. bibl. - La suite n’est pas moins belle signé Louis Ch*.(p. 225-226)
- Un des moyens d’arrêter l’orgueil, c’est en rhétorique de fortifier les
Ă©tudes latines, de faire Ă©crire et parler latin.
- « Le latin n’est guère favorable à la mollesse d’esprit. La tentation de se
croire un génie en vers
latins ne vient guère non plus. En français, c’est autre chose ! »(p. 358)
- La fermeté consiste en 3 choses : 1o ne jamais laisser mépriser son droit ; 2° languir son action ; 3°
rien céder
par faiblesse.RĂ©f. bibl.
- Les Minimes à Brienne, les Oratoriens à Juilly, les Bénédictins à Pont-Levoy
l’abbé Proyart à Louis-le-Grand, etc. « Et il est certain que cette jeunesse, la
jeunesse française, n’a pas été ce qu’elle devait être à l’heure de notre révolution. »(p. 407)
- « Quoi, de ces mêmes mains qui offrent le Saint sacrifice de la messe et qui distribuent la Sainte
communion à ces enfants, les frapper ! »(p. 427)
Voyez il y a une dizaine d’années un procès à Bordeaux où la théorie contraire a été soutenue. - Un des moyens les plus puissants de répression, c’est le regard : le regard mécontent, sévère, attristé, du maître, du supérieur.(p. 415)
- Dupanloup - ne permettait pas le tutoiement.RĂ©f. bibl.
- Dupanloup a « renvoyé en 3 minutes un enfant qui avait prononcé en récréation, une
parole grossière dont il était à peu près certain
qu’il ne savait pas le sens - mais le scandale ne
me permit pas d’hésiter. »(p. 478)
- Décret de Napoléon - 17 mars 1808 prescrivant le célibat et la vie commune aux proviseurs et maîtres d’études des lycées.
(voir p. 489)
- [Ce décret] n’a pas été révoqué.(p. 491)
- Les deux principes qui contribuent le plus efficacement à la chûte du langage sont
l’esprit moqueur, et l’esprit matérialiste.(p. 590)
- L'éducation privée, - moins bonne que l’éducation publique.Réf. bibl.
- « Si les bals d’enfants continuent, je serai condamné moi-même à demander que l’éducation
publique
commence plutôt. Sérieusement, quand se décidera-t-on à respecter ces âmes immortelles
et Ă renoncer Ă
toutes les indignités par lesquelles on les profane ? »(p. 644)
- « Dans le grand conseil, de chaque dimanche... on lit pendant un quart d’heure quelques articles des règlements
ou quelques pages d’un bon livre sur l'éducation comme le père Jude, le bienheureux
De La Salle. »(t. 3, p. 83)
- À propos du secret qu’il recommande sur ce qui aurait été délibéré dans le
Conseil des Petits SĂ©minaires
il cite Bossuet : « le secret des conseils est une imitation de la sagesse
profonde et impénétrable
de Dieu. »(p. 98)
- Le mot strenuus convient parfaitement au Supérieur. « Je m’en servais souvent avec ces messieurs, quand je voulais les animer à l’action. »(p. 109)
Style
Poésie ecclésiastique
– Aveu -