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Cote : g226_3_f_014__r____ | ID_folio : 1096 | ID_Transcription : 2822 | ID_Image : 3287
[1]1
Galilée
S’il (Galilée) avait seulement écrit en langue latine, au lieu d’échauffer les esprits en langue vulgaire, il ne lui serait rien arrivé.P. 280, t. II, De Maistre, Examen de la philosophie de Bacon
[b1]2
 Galilée
Il est devenu tout-à-fait inutile de parler de Galilée dont les torts ne sont plus ignorés que de l’ignorance.De Maistre, Soirées de Saint-Pétersbourg
[2]3
Science au  Moyen-âge
Bacon

Dans le XIIIe siècle, on était mille fois plus avancé que lui (Bacon) dans les sciences.P. 157, t. I, De Maistre, Examen de la philosophie de Bacon
[3]4
Bacon
... pour attacher au pilori la dernière feuille de la philosophie de Bacon.T. II, p. 253, De Maistre, Examen de la philosophie de Bacon
[4]5
Grands hommes
Ronsard
« … la diction grotesque de notre Ronsard … » Villemain, Biographie universelle, art. Shakespeare
[5]6
Rabelais
« Rabelais, ce boueux de l'humanité. »Lamartine

Transcription : Joëlle Robert

Page préparée pour le « second volume »


Notes

1Bien que Flaubert, dans une lettre à George Sand du 3 février [1873], indique qu'il « vient d’avaler tout l’odieux Joseph de Maistre », l’Examen de la philosophie de Bacon (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-875-1) ne figure pas parmi les nombreux ouvrages du philosophe mentionnés dans les listes de lecture du carnet 15 (f° 65 v°). L'ouvrage a néanmoins fait l’objet d’une prise de notes, conservée dans les Dossiers (volume 6, f° 269 recto à 271 verso). Le fragment copié se trouve sur le f° 270 recto. La copie de Laporte a été réalisée entre février 1873 et septembre 1879. D’autres extraits de cet ouvrage sont copiés sur des pages préparées pour le second volume (g226_3_f_023__r____, g226_3_f_026__r____, g226_3_f_030__r____, g226_3_f_045__r____ et g226_3_f_052__r____).

2Mentionné dans le carnet 15 (f° 65 v°) et la Correspondance – une lettre à George Sand du 3 février [1873] indique que Flaubert « vient d’avaler tout l’odieux Joseph de Maistre » – l’ouvrage Les Soirées de Saint-Pétersbourg, ou Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence, suivies d’un traité sur les sacrifices (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-898-1) a fait l’objet d’une prise de notes de la part de Flaubert, conservée dans les Dossiers (sixième volume, f° 277 recto à 279 verso). L'extrait cité se trouve sur le f° 277 verso. La copie de Laporte a été réalisée entre février 1873 et septembre 1879. Deux autres extraits de cet ouvrage sont copiés sur des pages préparées pour le second volume (g226_3_f_028__r____ et g226_3_f_036__r____).

3Bien que Flaubert, dans une lettre à George Sand du 3 février [1873], indique qu'il « vient d’avaler tout l’odieux Joseph de Maistre », l’Examen de la philosophie de Bacon (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-875-1) ne figure pas parmi les nombreux ouvrages du philosophe mentionnés dans les listes de lecture du carnet 15 (f° 65 v°). L'ouvrage a néanmoins fait l’objet d’une prise de notes, conservée dans les Dossiers (volume 6, f° 269 recto à 271 verso). Le fragment copié se trouve sur le f° 269 verso. La copie de Laporte a été réalisée entre février 1873 et septembre 1879. D’autres extraits de cet ouvrage sont copiés sur des pages préparées pour le second volume (g226_3_f_023__r____, g226_3_f_026__r____, g226_3_f_030__r____, g226_3_f_045__r____ et g226_3_f_052__r____).

4Bien que Flaubert, dans une lettre à George Sand du 3 février [1873], indique qu'il « vient d’avaler tout l’odieux Joseph de Maistre », l’Examen de la philosophie de Bacon (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-875-1) ne figure pas parmi les nombreux ouvrages du philosophe mentionnés dans les listes de lecture du carnet 15 (f° 65 v°). L'ouvrage a néanmoins fait l’objet d’une prise de notes, conservée dans les Dossiers (volume 6, f° 269 recto à 271 verso). Le fragment copié se trouve sur le f° 270 verso. La copie de Laporte a été réalisée entre février 1873 et septembre 1879. D’autres extraits de cet ouvrage sont copiés sur des pages préparées pour le second volume (g226_3_f_023__r____, g226_3_f_026__r____, g226_3_f_030__r____, g226_3_f_045__r____ et g226_3_f_052__r____).

5Flaubert possédait dans sa bibliothèque tous les volumes de la Biographie universelle de Michaud (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-1330-1). La citation de Villemain portant sur Ronsard est extraite de l'article « Shakspeare » dû à l'académicien (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-2343-1). Ce jugement était déjà mentionné dans une lettre à Louise Colet du 2 juillet 1853 : « Sais-tu comment il parle de Ronsard ? “ La diction grotesque de Ronsard ” ; allez donc ! “ Ô triste ! ” comme dit Babinet » (Correspondance, t. II, p. 373 et n. 4 de Jean Bruneau).

6Dès sa jeunesse, Flaubert avait lu Lamartine dont il possédait les Œuvres complètes dans sa bibliothèque (Paris, Gosselin & Furne, 1836, 9 vol.). Mais cette phrase provient en réalité du feuilleton du Constitutionnel du 15 novembre 1865, intitulé « Vie de Lord Byron par A.de Lamartine » (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-10531-1), que Bouilhet a aussitôt signalé à son ami : « Puisque nous parlons de ce grotesque barde nommé Lamartine, sais-tu comment il s’exprime au sujet de Rabelais ? "Les ordures de Rabelais. Le grand boueux de la triste humanité. Les grossières facéties d’un Rabelais" » (lettre datée du [18 novembre 1865] ; Louis Bouilhet, Lettres à Flaubert, texte établi, présenté et annoté par Maria Luisa Cappello, CNRS Éditions, 1996, p. 574). On retrouve cette idée de boue associée à Rabelais sous la plume de Lamartine dans le deuxième volume de son Cours familier de littérature (Paris, chez l'auteur, 1856 ; http://www.dossiers-flaubert.fr/b-2346-1) : « L'infâme cynique Rabelais, cet Aristophane gaulois, créait une langue avec de la boue, comme l'antiquité avait créé une Vénus avec de l'écume » (p. 118). L’ouvrage de Victor Hugo, William Shakespeare (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-2770-1), que Flaubert connaissait bien, fait vraisemblablement aussi allusion à cette phrase : « En licence et audace de langage, Shakespeare égale Rabelais, qu'un cygne dernièrement a traité de porc » (Voir William Shakespeare, Deuxième partie, Livre premier, V).

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