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Cote : g226_3_f_016__r____ | ID_folio : 712 | ID_Transcription : 2823 | ID_Image : 2135
[1]1
Shakespeare
Shakespeare était un jeune génie2 Sauvagesauvage que le goût, l’art et l’instruction ne guidaient pas assez.p.pageP. 215, Blair., Leçons de rhétorique.,trad.traduction Quénot, 1821
[2]3
[Shakespeare]
(Shakespeare) Son mélange de Scènesscènes burlesques et de Scènesscènes atroces ne satisfera jamais un goût éclairé.J.Joseph DroozDroz., Le Beau dans les Arts., 1826.,p.page 38
[3]4
[Shakespeare]
Shakespeare est un génie irrégulier, en qui la puissance n’est pas égalée par l’ordre. Il sera éternellement de ceux qu’on admire, jamais de ceux qu’on doive imiter, ! eut-on sa fécondité, sa poésie &et sa naturelle vigueur. Charles LévesqueLévêque, La Science du Beau
[4]5
[Shakespeare]
Shakespeare. jeJe ne puis conseiller non plus Shakespeare à tout le monde. Il y a tel esprit léger, tel jeune homme, je le dis hautement à qui cette lecture par sa faute non moins par la faute du livre serait mortelle.Réf. bibl.
[5]6
Boccace
Boccace avait relevé l’étendard du paganisme.L’abbé Gaume., Le ver rongeur.,p.page 134
[6]7
Machiavel
Machiavel Le Prince - justement appelé le code de l’hypocrisie, de la fraude et de l’impiété.p.pageP. 136., L’ abbé Gaume., Le ver rongeur
[7]8
Cervantès
Si Cervantès écrivait aujourd’hui son roman, peut-être qu’on ne parlerait pas de lui, et certainement on en parlerait beaucoup moins.Ch.Chapitre VII., De Maistre., De l’Egl.Église gallic.gallicane dans ses rapp.rapports avec le StSaint Siège

Transcription : Joëlle Robert

Page préparée pour le « second volume »


Notes

1L’ouvrage de Hugh Blair, Leçons de rhétorique et de belles lettres, a été emprunté par Flaubert à la Bibliothèque nationale, le 23 avril 1878, au moment de la rédaction du chapitre V de Bouvard et Pécuchet. Les notes prises par l’écrivain sur cet ouvrage se trouvent dans le fonds de la SMAF conservé à la BnF (voir l’article de Stéphanie Dord-Crouslé où elles portent le n°13). Quelques autres extraits de ce livre sont copiés sur des pages préparées pour le second volume (g226_3_f_011__r____, g226_3_f_012__r____ et g226_3_f_062__r____).

2On remarquera l'important lapsus commis par Laporte qui qualifie Shakespeare de "jeune sauvage" alors que Blair le traitait de "génie sauvage", expression correcte qui se trouve dans les notes de lecture de Flaubert. Ceci étant, le romancier ne corrige par la copie fautive de son ami, qu'il a pourtant relue.

3Comme le mentionne le Carnet 15, f° 67 v°, Flaubert a lu l’ouvrage de Joseph Droz, Études sur le beau dans les arts, en juin 1874. Les notes prises par l’écrivain sur cet ouvrage se trouvent dans le fonds de la SMAF conservé à la BnF (voir l’article de Stéphanie Dord-Crouslé où elles portent le n°39). Le texte même du roman garde trace de cet extrait de Droz sur Shakespeare : « M. Droz, un professeur blâme Shakespeare pour son mélange du sérieux et du bouffon ». (Voir BP. Ch. V, p. 211 ou http://flaubert.univ-rouen.fr/oeuvres/bouvard_et_pecuchet.php).

4Mentionné dans le Carnet 15, f°66 et dans la Correspondance ‒ lettre à Edma Roger des Genettes, du 18 [juin 1873] : « Je lis maintenant l’esthétique du sieur Lévesque, professeur au Collège de France ! Quel crétin ! Brave homme du reste, et plein des meilleures intentions. Mais qu’ils sont drôles les universitaires, du moment qu’ils se mêlent de l’Art ! » ‒ Flaubert a lu l’ouvrage de Charles Lévêque, La Science du beau étudiée dans ses principes, dans ses applications et dans son histoire, en juin 1873. Les notes prises par l’écrivain se trouvent dans le fonds de la SMAF conservé à la BnF (voir l’article de Stéphanie Dord-Crouslé où elles portent le n°5). D’autres extraits de cet ouvrage se trouvent sur des pages préparées pour le second volume (g226_3_f_020__r____ et g226_3_f_021__r____).

5Mentionné dans le Carnet 15, f° 66 v° et dans la Correspondance ‒ lettre à Edma Roger des Genettes, du 30 octobre [1878] : « Avez-vous pleuré Dupanloup ? Belle binette ! Vous savez qu'il m'aimait, si j'en crois Alex[andre] Dumas ? Je lui rends modérément la pareille. Car je connais ses œuvres. Son livre sur les Hautes études est d'un esprit bien commun » ‒, Flaubert a lu l’ouvrage de Mgr Dupanloup, De la Haute éducation intellectuelle, en octobre 1873. Les notes prises par l’écrivain se trouvent dans le sixième volume des Dossiers, f° 295 recto à 296 recto. Le fragment cité se trouve sur le f° 295 verso, et la suite de l’extrait sur une autre page préparée pour le second volume (g226_3_f_031__r_br__).

6Comme il est mentionné dans le carnet 15, Flaubert a relu Le Ver rongeur des sociétés modernes, ou le Paganisme dans l’éducation, de l’abbé Joseph Gaume, en mars 1873. Les notes prises par l’écrivain se trouvent dans le fonds de la SMAF conservé à la BnF (voir l’article de Stéphanie Dord-Crouslé où elles portent le n° 18.) Flaubert connaissait cet ouvrage bien avant, puisqu’il en parle dans une lettre à Louise Colet du [14 mars 1853], au moment où elle rédige le poème sur l’Acropole d’Athènes : il lui suggère, « à propos des Barbares, de parler délicatement de l’abbé Gaume. Le ver rongeur trouve là un asticot qui lui mord la queue » (voir l'article de Stéphanie Dord-Crouslé, § 5 et 6, ainsi que la note 12).

7Comme il est mentionné dans le carnet 15, Flaubert a relu Le Ver rongeur des sociétés modernes, ou le Paganisme dans l’éducation, de l’abbé Joseph Gaume, en mars 1873. Les notes prises par l’écrivain se trouvent dans le fonds de la SMAF conservé à la BnF (voir l’article de Stéphanie Dord-Crouslé où elles portent le n° 18.) Flaubert connaissait cet ouvrage bien avant, puisqu’il en parle dans une lettre à Louise Colet du [14 mars 1853], au moment où elle rédige le poème sur l’Acropole d’Athènes : il lui suggère, « à propos des Barbares, de parler délicatement de l’abbé Gaume. Le ver rongeur trouve là un asticot qui lui mord la queue » (voir l'article de Stéphanie Dord-Crouslé, § 5 et 6, ainsi que la note 12).

8Mentionné dans le carnet 15 (f° 65 v°) et la Correspondance – une lettre à George Sand du 3 février [1873] indique que Flaubert « vient d’avaler tout l’odieux Joseph de Maistre » –, De l’Église gallicane dans son rapport avec le souverain pontife, pour servir de suite à l’ouvrage intitulé « Du Pape » (édition lue inconnue) a fait l’objet d’une prise de notes de la part de Flaubert, conservée dans les Dossiers (g226_6_f_272__r____ et g226_6_f_272__v____). Ces notes ont été traitées par Laporte entre février 1873 et septembre 1879. La référence se trouve sur une autre page préparée pour le second volume (g226_3_f_013__r____), mais elle est barrée.

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