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Cote : g226_3_f_017__r____ | ID_folio : 411 | ID_Transcription : 2824 | ID_Image : 1232
[1]1
Grands hommes
Bossuet

Bossuet, « ce vaste et solide génie d’une science immense et d’une droiture de sens admirable, circonspect et prévoyant, inflexible et doux. »Nourrisson, Tableau des progrès de la pensée humaine, p. 395
[2]2
Cornélius Agrippa

Cornelius Agrippa, « triste et mémorable exemple des dangers auxquels expose et des vicissitudes auxquelles conduit une exaltation sans limites. »Gérando,Histoire comparée des systèmes de philosophie, p. 195
[3]3
Boileau
Personne ne peut lire Boileau, sinon à titre de document historique.Taine, Les philosophes français au XIXe siècle, p. 104
[4]4
Socrate
Socrate a fait à la pensée humaine un mal incalculable.André Lefèvre, La philosophie,p. 101, 1879
[5]5
Voltaire
Voltaire par son déisme vague sera un jour le dernier refuge de l’esprit chrétien.André Lefèvre, La philosophie,p. 442
[6]6
La Fontaine
Nous ne parlons pas de ses contes (de La Fontaine), d’abord parce que nous condamnons le genre, ensuite parce que La Fontaine y dépense et déploie des qualités plus italiennes que françaises.Victor Cousin, Du Vrai, du beau et du bien,p. 213
[7]7
Locke
Locke, le Platon de l’Angleterre, si supérieur au Platon de la Grèce.Voltaire,Dictionnaire philosophique,art. Église

Transcription : Joëlle Robert

Page préparée pour le « second volume »

Titre de la page : Grands hommes


Notes

1Comme le mentionne la Correspondance, ‒ une lettre à Edmond Laporte, du [28 décembre 1878], « Apportez-moi mercredi Lefèvre et Nourrisson. J’ai de la pâture d’ici là et au-delà. » ‒ Flaubert a lu l’ouvrage de Jean-Félix Nourrisson, Tableau des progrès de la pensée humaine depuis Thalès jusqu’à Hegel (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-254-1), vraisemblablement au début de l’année 1879. Les notes qu’il a prises sur ce livre sont conservées dans les Dossiers (g226_6_f_023__r____ et g226_6_f_023__v____). Laporte a copié cette citation entre janvier et septembre 1879.

2Flaubert a emprunté l’ouvrage de Joseph-Marie de Gérando, Histoire comparée des systèmes de philosophie (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-2710-1), à la Bibliothèque municipale de Rouen, entre le 27 décembre 1878 et le 13 janvier 1879. Les notes prises sur cet ouvrage sont conservées dans le sixième volume des Dossiers, du f° 19 recto au f° 22 recto. Laporte a copié cette citation entre janvier et septembre 1879.

3Lu certainement dès sa parution en janvier 1857, comme l'indique une lettre de Flaubert à Eugène Crépet [?] : « Apportez-moi le livre de Taine, je vous prie » (lettre du [22 décembre 1857 ?], Corr., t. II, p. 790), l’ouvrage de Taine, Les Philosophes français du XIXe siècle (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-339-1), se trouve dans la Bibliothèque de Flaubert (Voir la Reconstitution en ligne de cette Bibliothèque sur le site « Flaubert » de l’Université de Rouen : http://flaubert.univ-rouen.fr/bibliotheque/). Mentionné dans le carnet 15, f°65, il fut relu dans la première quinzaine de novembre 1872. Une lettre plus tardive de Flaubert à Hippolyte Taine, datée du 10 [janvier 1879], indique une nouvelle lecture : « Présentement je suis enfoncé dans la métaphysique et vos Philosophes du XIXe siècle sont sur ma table. » Laporte a copié cette citation entre janvier et septembre 1879.

4Comme le mentionnent plusieurs lettres de la Correspondance, ‒ une lettre à Edmond Laporte, du [28 décembre 1878] : « Apportez-moi mercredi Lefèvre et Nourrisson. J’ai de la pâture d’ici là et au-delà » ; une lettre à Caroline du [4-5 janvier 1879] : « Le bon Pouchet m'a envoyé un nouvel ouvrage sur Berkeley. J'en alterne la lecture avec celle de Kant. – Et d'un résumé de Philosophie patérialiste par Lefèvre, lequel déchire ces pauvres sceptiques » ; et enfin une lettre à Edma Roger des Genettes du [13 mars 1879] : « Après avoir lu, dernièrement, pas mal de livres catholiques, j'ai pris la Philosophie de Lefèvre ("le dernier mot de la science"), c'est à jeter dans les mêmes latrines », Flaubert a lu l’ouvrage d’André Lefèvre, La Philosophie (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-370-1), au début de l’année 1879. Les notes qu’il a prises sur cet ouvrage sont conservées dans le sixième volume des Dossiers (f° 62 recto à 63 bis verso). Laporte a copié cette citation entre janvier et septembre 1879.

5Comme le mentionnent plusieurs lettres de la Correspondance, ‒ une lettre à Edmond Laporte, du [28 décembre 1878] : « Apportez-moi mercredi Lefèvre et Nourrisson. J’ai de la pâture d’ici là et au-delà » ; une lettre à Caroline du [4-5 janvier 1879] : « Le bon Pouchet m'a envoyé un nouvel ouvrage sur Berkeley. J'en alterne la lecture avec celle de Kant. – Et d'un résumé de Philosophie patérialiste par Lefèvre, lequel déchire ces pauvres sceptiques » ; et enfin une lettre à Edma Roger des Genettes du [13 mars 1879] : « Après avoir lu, dernièrement, pas mal de livres catholiques, j'ai pris la Philosophie de Lefèvre ("le dernier mot de la science"), c'est à jeter dans les mêmes latrines », Flaubert a lu l’ouvrage d’André Lefèvre, La Philosophie (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-370-1), au début de l’année 1879. Les notes qu’il a prises sur cet ouvrage sont conservées dans le sixième volume des Dossiers (f° 62 recto à 63 bis verso). Laporte a copié cette citation entre janvier et septembre 1879.

6Flaubert a lu des œuvres de Victor Cousin dans sa jeunesse, comme il le signale à son ami Ernest Chevalier, le [18 décembre 1839] : « Je lis du Cousin ». Il emprunte à la Bibliothèque municipale de Rouen, les Essais philosophiques, entre le 22 février et le 22 mars 1879. La citation recopiée par Laporte sur ce folio est extraite d’un autre ouvrage de Victor Cousin, Du Vrai, du beau, du bien (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-268-1). Les notes de Flaubert prises sur ce livre sont conservées dans les Dossiers (g226_6_f_029__r____ et g226_6_f_029__v____). Ce même extrait a été copié par Flaubert sur une autre page préparée pour le second volume (g226_3_f_069__r____).

7Flaubert a lu Voltaire dès sa jeunesse. Une lettre à Ernest Chevalier du 14 août 1835, en énonce le projet : « puis je lirai Voltaire ». Comme le mentionne le carnet 15, en novembre 1872, Flaubert semble reprendre systématiquement la lecture du Dictionnaire philosophique de Voltaire (http://www.dossiers-flaubert.fr/b-310-1 et les six volumes suivants), qu’il possédait dans l’édition de Kehl. Plusieurs folios de notes sur le Dictionnaire philosophique sont conservés dans les Dossiers (g226_6_f_041__r____ à g226_6_f_045__v____). D'autres notes existent à la Pierpont Morgan Library.

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