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Voltaire
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En proclamant Voltaire un grand homme, on
se
trompe. Il n’était qu’un grand égoïste qui a été merveilleu-
sement servi par les circonstances. Les gloires du Romantisme . 1859. - []
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C’est dommage qu’il ait donné dans le Newtonianisme
qui est une mauvaise physique réprouvée par tous les
bons philosophes de l’Europe. Desfontaines. Observ.  T. XV. p. 45 &  73. dans
Ch. Nisard. Les ennemis de Voltaire. -
Voltaire était déiste, et il l’était parce
qu’il aimait
les douceurs de l’opulence et qu’il craignait de les
perdre. T. II. p. 305
Alph. Rabbe. Album d’un pessimiste. -
Voltaire fût l’homme de la bourgeoisie et de la bour-
geoisie seulement ; il n’aima pas assez le peuple. L. Blanc. Hist. de la Révol. fse (Préface) -
(Voltaire) décolorant la poésie sublime du
christianis-
me pour faire sans foi de la prose païenne. Le Père Enfantin. -
Si nous avions soin de le mesurer Ă la mesure du XVIIIe
siècle qui est le pied de roi, il (Voltaire) nous paraî-
trait de taille assez médiocre. P. J. Proudhon. Du principe de l’Art . -
Voltaire
adroit plagiaire qui eût l’art
d’avoir l’esprit
de tous ses devanciers et qui ne montra d’originalité
que dans la finesse de ses flagorneries ; écrivain scanda-
leux qui pervertit la jeunesse par les leçons d’une fausse
philosophie et dont le cœur fût le trône de l’envie, de
l’avarice, de la malignité, de la vengeance, de la perfidie
et de toutes les passions qui dégradent la nature humaine. Marat. À propos du Panthéon.