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George Sand
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La plume de Mad. de Staël était celle d’une femme
galante. Celle de G.  Sand celle d’une femme sans
pudeur. Les gloires du Romantisme. 1859 -
Les romans de
Mad. Sand abondent en combinaisons
et en peintures dignes du célèbre Mr. de Sade....
elle suit son idée qui la conduit à l’impudicité la
plus effrénée. P. J. Proudhon, dans Les gloires du romantisme. -
Sa plume empoisonnée est mille fois plus dangereuse que
la flèche empoisonnée du sauvage qui ne tue que physi-
quement.... cet écrivain semble éprouver une
joie infernale en initiant les lecteurs Ă tout ce que
l’immoralité renferme de plus hideux. Il en parle
comme un être qui aurait épuisé jusqu’à la lie la
coupe du vice et se serait vautré dans tout ce que la
débauche a de plus ignoble et de plus crapuleux. Les gloires du Romantisme. 1859 p. 482 -
Le difficile avec
G. Sand c’est qu’on ne sait jamais
prendre cet auteur au sérieux. Comme femme, elle
inspire le dégoût, comme homme, il donne l’envie
de rire. Les gloires du Romantisme.