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Cote : g226_3_f_101__r____ | ID_folio : 2967 | ID_Transcription : 3086 | ID_Image : 8900
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Grands Ă©crivains
Voltaire

Ces archives des lois, ces vastes amas d’écrits,Tous ces fruits du génie, objets de vos mépris, Si l’erreur les dicta, cette erreur m’est utile ; Elle occupe ce peuple et le rend plus docile -.Voltaire., L’Orphelin de la Chine
[2]
[Grands Ă©crivains]
[Voltaire]
Mais quel bonheur honteux, cruel, et empoisonné,D’assujétir un cœur qui ne s’est point donné,De ne voir en des yeux dont on sent les atteintesQu’un nuage de pleurs et d’éternelles craintes,Et de ne posséder dans sa funeste ardeurQu’une esclave tremblante à qui l’on fait horreur,Les monstres des forêts qu’habitent nos Tartares Ont des jours plus sereins, des amours moins barbares.Voltaire., L’Orphelin de la Chine
[3]
[Grands Ă©crivains]
[Voltaire]
Mon cœur est en secret jaloux de leurs vertus,Et vainqueur je voudrais égaler les vaincus.Voltaire., L’Orphelin de la Chine
[4]
[Grands Ă©crivains]
[Voltaire]
Prêtres ! votre langage a trop de dureté,Et ce n’est pas ainsi que parle l’équité.Voltaire., Les Guèbres ou la Tolérance
[5]
[Grands Ă©crivains]
[Voltaire]
[*Style agricole]
Il apporte en son camp (de César) les fruits de ses jardinsQu’avec lui quelquefois j’arrosai de mes mains ; Nos mœurs, vous le voyez, sont simples &et rustiques1 .Voltaire., Les Guèbres ou la Tolérance
[6]
[Grands Ă©crivains]
[Voltaire]
Vous adorez les dieux de l’inhumanité
Et je sers contre vous le Dieu de la bonté.
Voltaire., Les Guèbres ou la Tolérance

Transcription : Rosa Maria Palermo di Stefano

Page préparée pour le « second volume »

Titre de la page : Grands Ă©crivains


Notes

1Dans ses notes de lecture, le jeune Flaubert avait ajouté à la suite de ce passage un long commentaire : « pr être jardinier, quelle admiration pr l’agriculture ! à quelle époque donc n’y en a-t-il pas eu ? prquoi cet enthousiasme en entendant dire qu’elle [il s’agit d’une jeune fille prénommée Arzame] arrosait des choux ? La campagne est une chose dont [on ?] a cruellement abusé sous le point de vue vertueux ; comment est-il plus louable de ratisser des allées ou de repiquer des oignons que de faire de la tapisserie ou de cirer des bottes ? » (« Le théâtre de Voltaire », éd. par Théodore Besterman, Studies on Voltaire and the Eighteenth Century, Genève, 1967, t. 51, p. 405).

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