fermer

f°101 - Recto | f°102 - Recto << Cote g226 - vol. 3 - f°103 - Recto -  >> f°104 - Recto | f°105 - Recto

Cote : g226_3_f_103__r____ | ID_folio : 2364 | ID_Transcription : 3088 | ID_Image : 7091
Style des
grands Ă©crivains

Voltaire
Henriade.


Quand du Nord étonné de ses vertus suprêmes
Les peuples à ses pieds mettaient les diadèmes.   

- - - - - - - - - et du haut de ces tours, Des soldats de l’Espagne appelant les secours.
[]
Quand Valois Ă  Bourbon tint ce triste discours, Dont souvent ses soupirs interrompaient le cours
Sur l’émail de ces prés, au bord de ces fontaines, Il foulait à ses pieds les passions humaines.
[]
De Dieu, dit le vieillard, adorons les desseins, Et ne l’accusons pas des fautes des humains
Du vainqueur des Anglais il aperçoit la tour. Plus loin, d’Élisabeth est l’auguste séjour –
La Henriade. Chant I.

Coligny, de Condé le digne successeur, De moi, de mon parti devint le défenseur –
Quelle paix, juste Dieu ! Dieu vengeur que j’atteste, Que de sang arrosa son olive funeste ! Ciel, faut-il voir ainsi les maîtres des humains Du crime à leurs sujets applanir les chemins !
Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs
Ces tigres à ces mots tombent à ses genoux ; L’un saisi d’épouvante abandonne ses armes, L’autre embrasse ses pieds qu’il trempe de ses larmes. Chant II.

Transcription : Rosa Maria Palermo di Stefano

Page préparée pour le « second volume »

Titre de la page : Style des
grands Ă©crivains

Si vous avez relevé une erreur de transcription ou de normalisation, si vous pensez avoir déchiffré un mot illisible, prenez contact avec nous :