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Cote : g226_3_f_120__r____ | ID_folio : 2787 | ID_Transcription : 783 | ID_Image : 8360
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Style médical
... uneUne méthode prpour laquelle l’adoption de laquelle je ne cesse de faire des vœux depuis que je suis initié dans le su sanctuaire du dieu d’Épidaure. Broussais –, examenExaman des doctrines
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[Style médical]
voy.voyezVoy. Bouillaud., essaiEssai sur la phil.philosophie médicale, p.page 118. Avant de terminer cette section, il est juste d’ajouter que depuis la régénération de l’enseignement, heureuse conquête de notre première révolution, ce n’est pas seulement à la clinique civile, mais aussi à la clinique militaire, qu’il fut réservé de reculer l’horizon de nos connaissances médicales. Tandis qu’un grand capitaine promenait en triomphe la gloire française dans presque toute l’Europe, et que les Pyramides elles-mêmes s’inclinaient devant nos drapeaux, plusieurs des chirurgiens et des médecins aux soins desquels étaient confiés nos immortels guerriers, grossissaient le dépôt de la science du fruit de leurs observations cliniques. Reconnaissance éternelle à tous ces chirurgiens et médecins en général ! Honneur en particulier à l’auteur de l’Histoire des phlegmasies chroniques et à l’illustre historien médical de l’armée d'Égypte, au Thucydide de la peste de Jaffa.Réf. bibl.
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[Style médical]
« L’anatomie &et la physiologie font les deux bases de mon travail. c’estC'est à ces deux branches de la Sciencescience que je l’avais d’abord borné. »
hyppolyteHippolyte cloquetCloquet., osphréologieOsphrésiologie. –, préfacePréface

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[Style médical]
ôÔ fleurs !... lL’amour dont vos parfums enflamment le délire souventSouvent par vos bosquets étendit son empire.Fontanes.
L’odorat semble ici le précurseur de l’amour &et l’air en est le messager ».
id.idemId., p.page 126

Transcription : Simonetta Micale, Norioki Sugaya

Page récapitulative (orientée vers le « second volume »)

Titre de la page : Style médical


Notes

1Les dossiers ne comportent aucunes notes de lecture prises sur l'ouvrage de Broussais intitulé : Examen de la doctrine médicale généralement adoptée, et des systèmes modernes de nosologie, et où la citation visée se trouve effectivement : "Cette classification, uniquement fondée sur l’anatomie et sur la physiologie, me paraît la seule qui puisse être adoptée au siècle où nous vivons. C’est celle que j’ai choisie pour l’exposition des maladies dans mon cours de pathologie interne, que je me propose de publier incessamment. On y trouvera le développement de toutes les propositions qui ne sont qu’énoncées dans cette dissertation. Je n’ai point la prétention d’offrir un travail // parfait ; j’entrevois facilement qu’on ira beaucoup plus loin que je ne puis aller dans la détermination des symptômes qui caractérisent la lésion de chacun de nos tissus primitifs ; et je verrai avec une bien vive satisfaction se perfectionner une méthode pour l’adoption de laquelle je ne cesse de faire des vœux depuis que je suis initié dans le sanctuaire du dieu d’Épidaure" (F. J. V. Broussais, Examen de la doctrine médicale généralement adoptée, et des systèmes modernes de nosologie, Paris, Gabon, 1816, p. 460-461). Il semblerait que Flaubert l'a recopiée dans l'ouvrage de Bouillaud mentionné juste après et que l'écrivain a lu de façon certaine : "En terminant son Examen des doctrines, publié en 1816, M. Broussais disait : « Je n’ai point la prétention d’offrir un travail parfait ; j’entrevois facilement qu’on ira beaucoup plus loin que je ne puis aller dans la détermination des symptômes qui caractérisent la lésion de chacun de nos tissus primitifs ; et je verrai avec une vive satisfaction se perfectionner une méthode pour l’adoption de laquelle je ne cesse de faire des vœux depuis que je suis initié dans le sanctuaire du dieu d’Épidaure » (Jean Bouillaud, Essai sur la philosophie médicale et sur les généralités de la clinique médicale, précédé d’un Résumé philosophique des principaux progrès de la médecine, et suivi d’un parallèle des résultats de la formule des saignées coup sur coup avec ceux de l’ancienne méthode, dans le traitement des phlegmasies aiguës, Paris, J. Rouvier et E. Le Bouvier, 1836, p. 95). Précisons que cette citation n'apparaît pas dans les notes que l'écrivain a prises sur l'Essai sur la philosophie médicale de Bouillaud.

2Ce fragment peut être interprété de deux manières. On peut penser qu'il indique seulement la référence bibliographique exacte du fragment précédent. Et, effectivement, la citation de Broussais se trouve bien dans Bouillaud, comme l'indique Lea Caminiti, p. 40, n° 44). Néanmoins, la pagination serait alors fausse puisque la citation se trouve à la p. 95, et non à la p. 118. Ou alors on peut penser que Flaubert indique ici la référence d'une autre citation, « p. 118 », qu'il ne recopie pas, et qui ne se trouve pas non plus mentionnée dans les notes qu'il a prises sur l'Essai sur la philosophie médicale de Bouillaud. En voici le texte : "Avant de terminer cette section, il est juste d’ajouter que depuis la régénération de l’enseignement, heureuse conquête de notre première révolution, ce n’est pas seulement à la clinique civile, mais aussi à la clinique militaire, qu’il fut réservé de reculer l’horizon de nos connaissances médicales. Tandis qu’un grand capitaine promenait en triomphe la gloire française dans presque toute l’Europe, et que les Pyramides elles-mêmes s’inclinaient devant nos drapeaux, plusieurs des chirurgiens et des médecins aux soins desquels étaient confiés nos immortels guerriers, grossissaient le dépôt de la science du fruit de leurs observations cliniques. Reconnaissance éternelle à tous ces chirurgiens et médecins en général ! Honneur en particulier à l’auteur de l’Histoire des phlegmasies chroniques et à l’illustre historien médical de l’armée d'Égypte, au Thucydide de la peste de Jaffa" (J. Bouillaud, Essai sur la philosophie médicale, 1836, p. 118). Bouillaud évoque ici, sans la nommer, la figure de Broussais. Le caractère exagérément lyrique de la fin du paragraphe nous fait privilégier la seconde interprétation.

3Le texte-source porte « font les bases » et non « font les deux bases » : "[...] L’anatomie et la physiologie font les bases de mon travail ; c’est à ces deux branches de la science que je l’avais d’abord borné : aujourd’hui il est beaucoup plus étendu ; la pathologie et la thérapeutique spéciale des affections morbides des organes de l’olfaction en font la partie principale, la plus véritablement susceptible d’utilité. Dix années d’études assidues sur ce sujet, ont dû me mettre à même, je ne dis point de ne commetttre aucune erreur, mais au moins de n’en pas commettre de dangereuse" (Hippol. Cloquet, Osphrésiologie, 1821, p. vi). La citation ne se trouve pas dans les notes que Flaubert a prises sur l'ouvrage de Cloquet.

4La citation de Fontanes ainsi que le commentaire qu'en fait Cloquet se trouvent bien p. 126 de l'Osphrésiologie. En revanche, on ne les trouve pas dans les notes que Flaubert a prises sur l'ouvrage de Cloquet.

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