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Cote : g226_3_f_142__r____ | ID_folio : 1597 | ID_Transcription : 1303 | ID_Image : 4790
[1]
Style ecclésiastique
Description de la  valse



« Dans ce tournoiement vertigineux, le cavalier prend sa danseuse à bras le corps lui étreint la taille, la tient si rapprochée de sa poitrine que les haleines se confondent et il n’y a plus de place entr’eux pour le bouquet blanc qui ornait autrefois la ceinture des jeunes filles. Elles ont été obligées d’y renoncer, puisqu’il était fané écrasé dès la première danse, triste et frappant symbole de ce qui arrive à la fleur de leur innocence, dès qu’elles participent à de pareils plaisirs. Je m’arrête Madame dans la crainte de ternir mon imagination etc.Réf. bibl.
[2]
... Et ces hommes parmi lesquels il y a tant de libertins, ou au moins dont la plupart ne cherche dans la danse qu’un plaisir sensuel vont la serrer dans leurs bras contre leur poitrine, l’emporter dans leurs mouvements désordonnés, l’agiter dans leur tourbillon, faire battre son cœur, même physiquement... etc.L'abbé Bautain, La Chrétienne de nos jours, 1859, p. 67-68
[3]
1 Nous autres, avec les magnifiques faveurs de notre Cordon, récoltées à si peu de frais, nous mangeons les confitures de Saint-François, mais nous n’avons pas le pain, le pain qui nourrit ; les Tertiaire ont, avec les confitures, la mie du pain, ce que l’on donne aux enfants ; les austères Frères-Mineurs et les généreuses pénitentes de sainte Claire reçoivent le pain tout entier, avec les fortes et nourrissantes duretés d’une croûte bien cuite ; et les confitures ne sont pour eux que l’accessoire.Réf. bibl.
[4]
Style ecclésiastique

N’oublions pas, pauvres petites violettes du parterre de saint François d’Assise, n’oublions pas que nous ne sommes rien en comparaison de ces nobles pénitents auprès de ces zouaves de la Pénitence, nous ne sommes que des enfants de troupe.Le cordon séraphique, Mgr de Ségur

Transcription : Simonetta Micale

Page préparée pour le « second volume »


Notes

1« Nous autres, avec les magnifiques faveurs de notre cordon récoltées à si peu de frais, nous mangeons les confitures de saint François, mais nous n’avons pas le pain, le pain qui nourrit. Les tertiaires ont, avec les confitures, la mie du pain, ce que l’on donne aux enfants ; les austères frères-mineurs et les généreuses pénitentes de Sainte-Claire reçoivent le pain tout entier avec les fortes et nourrissantes duretés d’une croûte bien cuite » (p. 22.) cf. Paul Parfait

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