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- Contradictions
de la Sciencescience
médecineMédecine
Saignée
Dans la saignée le pouls devient plus fréquent et la température s’élève, selon le docteur Peter - ; elle s’abaisse selon Marshall-Hall -.Redard -, Études de thermométrie chimiqueclinique, 1874., P.Pagep. 46- [2]
- [Contradictions  de la Sciencescience]
[médecineMédecine]
médicamentsMédicaments - Il n’y a que l’usage et l’expérience qui apprennent
que tel médicament guérit plutôt que tel autre -.
Il n’y a pas une seule évacuation qui ne puisse
être excitée par les acides aussi bien que
par les
alcalis ; or, comme les maladies sont engendrées
par les vices des excrétions, il en
résulte que l’on
ne peut les attribuer exactement ni aux alcalis,
ni aux acides -.Pitcairne cité dans Daremberg., Hist.Histoire des doctr.doctrines méd.médicales
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- [Contradictions  de la Sciencescience]
[médecineMédecine] - La goutte vient de l’asthénie, donc presque toutes
les autres maladies doivent avoir la mĂŞme
cause et doivent être traitées par les stimulants.Brown cité dans Daremberg., Hist.Histoire des doctr.doctrines médic.médicales
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- Liberté –, 18 janvier 1870.l’éternel problème. — Dans l'article
intitulé : le Guillotiné et publié par le Gaulois,
le docteur Pinel démontre que la guillotine est le supplice le plus terrible, et que la tête
du supplicié ne cesse pas immédiatement de penser. Nous extrayons de cet article quelques passages, où le savant docteur discute la question de la vie après la décollation : La tête d’un décapité pense-t-elle ? Certainement oui ! Une fois séparée du tronc, en vertu de quelles
raisons préconisez-vous la mort subite ? Le but de la vie, n’est-ce pas le cerveau, organe de la raison et de la pensée, siège de l’intelligence ? Or, cette intelligence ne peut être détruite que
si l’organe est altéré soit par des maladies, soit
par la folie, soit par des blessures ou lésions
traumatiques. Tant que sa partie solide (cervelle) ou sa partie
liquide (liquide céphalo-rachidien) ne sont pas
attaquées, le cerveau est sain. Toute substance altérant l’une ou l’autre de ces
parties dérange les molécules organiques, ce qui
cause un défaut d’harmonie dans l’exercice des
facultés intellectuelles. Le chloroforme, l’éther, les anesthésiques, les
poisons narcotiques, l’acide prussique, la strychnine, etc., détruisent le liquide cérébral et amènent la mort presque subitement. Le sang, en congestionnant le cerveau dans
l’apoplexie, agit d’une manière analogue. La mort la plus prompte pour la pensée reste
cependant celle qui reconnaît pour cause une blessure ou une lésion détruisant instantanément le cerveau. Or, dans la décollation : Il n’y a que séparation de la tête et du tronc.
Le cerveau reste intact. Le liquide du cerveau ne
peut pas s’écouler, ainsi que le sang des artères
et des veines, par suite de la pression
atmosphérique. Le sang recueilli vient des grands vaisseaux du cou, mais il n’y a presque pas d’appel à la circulation intra-crânienne. Donc, le cerveau reste sain. Il se nourrit, pendant quelques instants, de
sang retenu par la pression de l’air. Pourquoi vouloir que la pensée s’éloigne subitement ? Le cerveau meurt, mais d’inanition et de refroidissement. Il faut du temps pour que ces phénomènes s’accomplissent. La nutrition du cerveau ne s’arrête que faute
de sang nouveau. C’est à ce moment que commence non pas la mort, mais l’inertie vitale qui reste à l’état d’aptitude à la vie jusqu’au
moment où l’organe, non alimenté, obéissant aux lois de la nature, rentre dans le domaine de la
mortalité. Pour l’accomplissement de ses trois périodes,
combien faut-il de temps ? Nous estimons que la nutrition du cerveau
s’exerce encore pendant une période de temps
d’environ
une heure. La période, dite d’inertie, durerait deux heures
environ. La mort réelle ne serait fatale qu’après ces
trois heures passées sous l’influence du refroidissement ambiant et de l’inanition organique. Si la tête d’un décapité ne traduit par aucun
mouvement les horreurs effroyables et indescriptibles de sa situation, c’est qu’il y a impossibilité physique ; c’est que tous les nerfs qui
servent de transmission au cerveau vers le tronc sont coupés à leur origine. Mais il reste les nerfs de l’ouïe, de l’odorat et
de la vue, une partie de la troisième paire et la
quatrième paire tout entière. Interrogez-les savamment. Ils démontrent que
cette tête vit, pense, mais que —
ne pouvant traduire sa pensée — elle attend, immobile, la mort et l’éternel oubli.