Le Prolétaire philosophe, juillet 1838 (numéro unique)
- Une vignette en-tête représentant une espèce de Spartacus
embrassant la croix - d’un côté
des fers brisés, l’esclavage,
de l’autre une
colonne, la liberté.
2 épigraphes : « L'égoïsme et les phrases hypocrites sont la lèpre de l’ordre social » ; « On ne sert pas l’humanité en déguisant le mal, on la trompe. »Réf. bibl. Vue historique
- « N'était-il pas plus heureux le temps où ces lois religieuses marchaient dans le cœur
humain avant les lois civiles qu’ont faites le parjure et l’égoïsme, le temps où
les mĹ“urs imprĂ©gnĂ©es d’honneur et de dĂ©licatesse attachaient moins l’homme Ă
l’argent, ne refusaient jamais l’entrée du salon à la vertu
malheureuse
à l’infortuné qui avait bien servi son pays – Répondez et tremblez vous
qui avez détruit les principes monarchiques et religieux de nos pères etc. » Réf. bibl.
- Le paysan russe est plus heureux que l’ouvrier français : « il est vêtu
logé, nourri, et jouit avec plénitude de toutes les douceurs de la famille » etc.Réf. bibl.
- L’aristocratie bourgeoise barre la route de la fortune au prolétaire
« pour eux pas de compassion possible : ce sont des hommes-tigres, des
égoïstes qui ont plus d’affinité avec la matière que la hyène avec sa proie »
– c’est aux
élections qu’ils sont le plus odieux.Réf. bibl.
- En parlant des prêtres : « la faute de quelques uns a fait plus de mal aux croyances
religieuses que la philosophie du 18e siècle ».Réf. bibl.
- Elle n’était pas vraiment violée cette charte. Il y avait un article 14 dont
l’adresse
des 221 avait forcé Charles X de faire usage, article qui lui permettait de modifier
la loi électorale. C’est ce qu’il a
fait.RĂ©f. bibl.
- Les gens en place sont des renégats, des charlatans etc. « N'écoutez plus les faiseurs de révolutions. quiconque parle mal de la religion et des hommes éclairés de la vieille France est un fou ou un misérable à la solde des charlatans qui vous ont tant trompé en juillet. »Réf. bibl.