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L’artisteL'Artiste., 1847

: MMMessieursMM. les artistes sont prévenus que passé 6 h.heures du soir le Ssamedi 20 février on ne recevra plus leurs œuvres, en prévision des accidents qui peuvent résulter. Mais prquoipourquoi a-t-on laissé s’établir cet usage ? – àÀ 6 hheuresh. du soir il fait plutôt nuit que jour dans la petite cour du musée. La précipitation des porteurs &et des encadreurs ne fera qu’augmenter les chances d’accident &et la détérioration des bordures.Réf. bibl.
: Au bal du duc de Nemours (mercredi) MrMonsieurM. tThiers seul vient en pantalon1 (n°numéro du 7 février).Réf. bibl.
: lLundis2 du duc de Montpensier à Vincennes.Réf. bibl.
: lLe Salon ouvre le 16 mars.Réf. bibl.
: (18 avril). mortMort de la reine Pomaré3 .Réf. bibl.
: Paris au XIXe siècle., Alph.Alphonse Esquiros, 2 vol.volumes, Comon édit.éditeuréd.4 Réf. bibl.
: Le mois de Marie5 à Notre DameNotre-Dame de Lorette. : on y fait d’excellente musique en sortant de là on va chez Mabille6 .Réf. bibl.
: Célébrités de Mabille, : Rigolette, Frisette, Follette, Amélie Panache, Maria. - Mauviette, Hermance de l’hHippodrome7 , Julie, Fanchonnette Dandin.Réf. bibl.
: Il faudrait une chaire d’esthétique. &Et le professeur devrait avoir « l’entraînement passionné vers l’idéal uni à un sentiment profondément naturel du plastique ». ilIl devrait être un philosophe ému, dont l’éloquence comme celle d’Abélard au MA.Moyen-Âge parvienne à grouper la multitude éparse, etcetc. » (Édouard L’hHôte8 ). Réf. bibl.

Notes

1« Ce pauvre M. Thiers était le seul qui eût apporté son pantalon au bal de M. le duc de Nemours, mercredi dernier, et son embarras se manifestait d’une façon visible. On sait que tout le monde a pris cette année la culotte courte et le bas de soie pour plaire au prince, - ce qui donne à ces soirées un aspect tout à fait régence. » (L’Artiste, 1847, série 4, tome 8, p. 222).

2« Chaque lundi réunit une foule charmante d’artistes et de gens de lettres, on y fume et on y fait de l’esprit [...] C’est là un des plus heureux secrets du jeune prince qui s’est fait du premier coup le protecteur et l’ami de nos artistes » (L’Artiste, 1847, série 4, tome 8, p. 255).

3Surnom donné (d’après le nom de la reine de Tahiti, 1812-1877) à « Rosita », « une des nymphes les plus connues de l’Olympe parisien » (L’Artiste, 1847, série 4, tome 9, p. 110). Cette jeune femme est morte des suites d’une maladie de poitrine.

4Il s’agit d’une « seconde édition très augmentée des travaux de M. Esquiros dans la Revue des Deux mondes et dans la Revue de Paris », qui prolonge « Jean-Jacques Rousseau et Bernardin de Saint-Pierre dans l’étude de la nature visible et de la nature morale. C’est la même poésie pittoresque et élevée contenue dans le cadre impérieux de la science ; c’est le même style animé et sévère, n’étouffant pas la pensée, mais la drapant avec majesté, sans vaines recherches de parure et de clinquant. » (L’Artiste, 1847, série 4, tome 9, p. 112).

5Mois de mai, appelé dans L’Artiste « le carême sans austérités » (L’Artiste, 1847, série 4, tome 9, p. 190).

6Le Bal Mabille est un établissement de danse fondé en 1840. En 1844, il a été transformé en une sorte de jardin enchanté entièrement artificiel, et est devenu l’un des lieux les plus en vogue du moment.

7Théâtre de l’Hippodrome, nouveau théâtre parisien ouvert au printemps 1845 (voir la note de Flaubert au f° 62 recto, vol. 1).

8Journaliste et critique familier de L’Artiste, auteur de l’article intitulé « De l’enseignement des beaux-arts en France », dans lequel Flaubert trouve cette citation.

f°105 - Recto | f°105 - Verso Cote g226 - vol. 4 - f°106 - Recto - f°107 - Recto | f°107 - Verso

L’artisteL'Artiste., 1847

Notes