(La Petite Bibliothèque Daireaux,
Marpon, 3Â vol. in-12)
Camille Desmoulins
- « Aujourd’hui que nous sommes tous clercs, que nous savons tous lire, il ne peut
plus y avoir
que deux ordres et chacun doit rentrer dans le sien. Nous sommes
tous clergé. (La France libre)
- Jugement sur Louis XIV tout nouveau et Ă la Michelet.
- Les plaisanteries sur La Lanterne appartenaient Ă tout le monde. - voy. dans
Les Actes des apôtres des vers d’Arnaud (p. 14).
- Les Processions de la Fête-Dieu se font en 1793 (voy. Histoire de la conjuration de Robespierre
par Montjoye.) C'est Ă propos de ces processions que Camille Ă©crit Ă Manuel
qui s’y opposait : « les
rois sont mûrs mais le bon Dieu ne l’est pas encore
– notez que je dis le Bon Dieu et non pas Dieu ce qui est fort différent ».
- À Nicolas imprimeur filou qui disait :
« Camille est un aristocrate qui frise
la guillotine », Camille répond : « et toi tu frises la fortune ».
- La Lanterne aux Parisiens, beau mouvement oratoire « c’est cette nuit (celle du 4
août 89) »
répété, où il énumère tout ce qu’on a fait.
- Reproche aux Parisiens leur rage d’être officiers dans la Garde nationale. (p. 69, t. 2). Ils se promenaient en épaulettes. « Si les Français sont un peuple vain et qu’il
leur faille absolument des distinctions eh bien que l’Assemblée nationale institue un ordre
national. »
- Jolie note sur le Café Procope - paré par le souvenir des grands hommes qui l’ont fréquenté
« et dont les ouvrages en couvriraient tous les murs s’ils y étaient rangés. On n’y entre
point sans Ă©prouver le sentiment religieux qui fit
sauver des flammes la maison de
Pindare. On n’a plus, il est vrai, le plaisir d’y entendre Piron, Voltaire
Jean-Baptiste Rousseau mais les patriotes soutiennent encore sa réputation. C'est à ce
café que
l’assemblée nationale doit d’avoir l’abbé Syeyès dans son sein. Il a la
gloire unique que jamais
le langage de la servitude n’a osé s’y faire entendre
que jamais les patrouilles nationales non
plus que les patrouilles royales n’ont
osé y entrer, et c’est le seul asile où la liberté n’ait pas été violée. »
- Camille Desmoulins veut une république à la façon d’Athènes et non
de Sparte. Il insiste lĂ -dessus plusieurs fois.
- Le philosophe va pouvoir se faire enterrer dans son jardin : « cette idée que les cendres de son père sont éparses dans cette enceinte attachera mon fils à sa propriété. cet héritage consacré jamais il ne le vendra. »