- Mémoires de Mme Ludovica en l'anée 1833, on célébrait en l'église
st-germain-
des-prés, l'union d'un de nos grands artiste avec une
jeune et jolie femme.
pour qui a vu cette cérémonie en curieu, ce fut
un charmant coup d’œuil . . Monsieur pradier. . . jeune encore
dont l'abord Ă©tait aimable et doux, dont le regard
brillait de bonheur
et d'orgueil, bien mérité du
reste, car à cette époque, le génie du grand
artiste
se répandait, et brillait comme une glorieuse auréole.
pour
qui donc dije, a vu cet homme et cette jeune
femme agenouiller et fesantfaisant le serment de
s'aimer toujours, a dĂ» se dire, que d'avenir !
que de bonheur — est répandu sur ces deux têtes . . .
pourquoi
n'ont-ils pas dit vrai ? . . .
en effet, rien de plus gracieugracieux que cette cérémonie,
rien de plus charmant que cette jeune femme
sous son costume de marié, on ne voyait
pas trembler sur son front la
courronne
de vierge, ses yeux ne se baissaient pas