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Cote : g226_4_f_258__v____ | ID_folio : 1775 | ID_Transcription : 477 | ID_Image : 5324
bien se quitter, mais les lettres avait adouci
l'absence, et on pense bien qu'une fois le marin
à paris, on se revit. toute 
 ces choses fesait que
louise perdait son temps. et force lui fut
d'arrĂȘter momantanĂ©ment ses poursuites.
en mĂȘme temps que les rendez-vous d'amour se
succédaient les affaires d'argent grondait sourdement,
tous les créanciers de louise en général, et l'épicier
escompteur de villd'avray en particulier perdait
patience, jamais je n'avais vu louise se
démonter avec les autre comme avec celui-là
l'Ă©motion de louise Ă  ce suget me paraissait
extraordinaire, il y avait qu'elque chose que
j'ignorait sans doute, mais il y avait qu'elque chose
enfin un jour que cet homme lui avait Ă©crit
je la vis dans un tel Ă©tat qu'entraĂźner par
ce que je lui disait, elle m'avoua que la
fausse procuration Ă©tait entre ses mains
et qu'il avait pris inscription sur la maison
de campagne de pradier . . . cet aveu me fit
un mal horrible, elle avait fait cela elle
elle avait compromis sa réputation de probité
le seul bien qui lui restait car cette
signature Ă©tait fausse et cet homme pouvait
l'attaquer en escroquerie, qui donc pouvait
l'empĂȘcher de le faire, ce jour-lĂ  il me
passa un vertige de folie, car je savait
bien que la probité de louise était aussi intact
que l'amour qu'elle donnait Ă  ces jeunes enfants
mais la preuve du contraire était signé
pourtant il faut bien avouer que cette

Transcription : Douglas Siler

Document « brut » manuscrit

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