Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
Séduction de la Femme Puissance de son œil - - L’œil est incompréhensible ! non seulement il reçoit, pr ainsi dire, l’infini mais il semble le reproduire. & de sa voix. le produire. Il voit tout un monde ; & ce qu’il rend, ce qu’il peint, ce qu’il exprime est plus vaste encore. Une grâce qui entraîne tout, une éloquence douce & profonde, une expression plus étendue que les choses exprimées, l’harmonie qui fait le lien universel tout cela est dans l’œil d’une femme. Tout cela, & plus encore est dans la voix illimitée de celle qui sent. Lorsqu’elle parle, elle tire de l’oubli les affections & les idées, // elle éveille l’âme de sa léthargie, elle l’entraîne & la conduit dans tout le domaine de sa vie morale. Lorsqu’elle chante, il semble qu’elle agite les choses, qu’elle les déplace, qu’elle les forme & qu’elle crée des sentiments nouveaux » 275.
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 1. - p. 274-275.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°2]
Défense du Suicide, au point de vue du Droit. La société nie à l’homme un droit qu’elle s’arroge sur lui, puisqu’elle l’envoie mourir à la guerre. Elle ne veut pas qu’il s’appartienne – 297.
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 1. - p. 297-300.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°3]
Haine des Prêtres « Jamais on ne fit une maladresse plus surprenante que de confier le sacerdoce aux premiers venus & d’avoir une populace d’hommes de Dieu » 349.
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 1. - p. 349.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°4]
« mes jours perdus s’entassent derrière moi ; ils remplissent l’espace vague de leurs ombres sans comparées à des couleur - ils amoncèlent leurs squelettes atténués. c’est le ténébreux simulacre d’un monument squelettes. funèbre » 372.
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 1. - p. 372.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°5]
Théorie Cabalistique des nombres - (Pythagore). L’auteur a l’air d’y croire ? C’est la plus longue lettre du 1er vol. – Ainsi le nombre V est funeste
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 1. - p. 390-398.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°6]
« qu’y a-t-il de pire que d’empoisonner sa vie par une jouissance de cinq ? c’est à 18 ans que ces dangers sont dans leur force - il n’est donc pas d’âge plus funeste. » – masturbation ?
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 1. - p. 404.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°7]
sincérité « Si les hommes étaient seulement sincères, malgré leurs intérêts personnels, leurs oppositions & leurs vices, la terre serait encore belle » t 2. p 31.)
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 2. - p. 30-31.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°8]
De la satiété en amour. « Peut-être - est-ce un avantage d’avoir peu joui ? ... Ils (les plaisirs) ne portent plus l’imagination de l’homme au-delà de ce qu’il concevait - ils ne l’élèvent plus par une progression dont le terme est trop connu. ... ce bonheur, jadis tant imaginé, tant espéré tant possédé, n’est plus qu’un amusement d’une heure & le passe-temps de l’indifférence Des sens épuisés, ou du moins satisfaits, ne s’embrasent plus à la première émotion - la présence d’une femme ne les étonne plus... … Il sait qu’elle est la jouissance qu’il obtient, il peut imaginer qu’elle finira. Sa volupté n’a plus rien de surnaturel - celle qu’il possède n’est plus qu’une femme, & lui-même a tout perdu, il ne sait plus aimer qu’avec les facultés d’un homme. » (33).
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 2. - p. 33.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°9]
C’est surtout la mélodie des sons, qui réunissant l’étendue sans limites précises à un mouvement sensible mais vague donne à l’âme ce sentiment de l’infini qu’elle croit posséder en durée & en étendue – J’avoue qu’il est naturel à l’homme de se croire moins borné, moins fini, de se croire plus gd que sa vie présente, lorsqu’il arrive qu’une perception subite lui montre les contrastes & l’équilibre le lien l’organisation de l’univers. ce sentiment lui paraît comme une découverte d’un monde à connaître, comme un premier aperçu de ce qui pourrait lui être dévoilé un jour J’aime ces chants dont je ne comprends point les paroles. Elles nuisent toujours pr moi à la beauté de l’air ou du moins à son effet » 91.
Référence exacte :
Senancour, É. - Obermann - t. 2. - p. 90-91.
Dans: Obermann, par de Sénancour. Deuxième édition, avec une préface de Sainte-Be [...] - 1833 Voir la citation (1 occurrence) |