- elle éveille l’âme de sa léthargie, elle l’entraîne &et la conduit dans tout le domaine de sa vie
morale. Lorsqu’elle chante, il semble qu’elle agite les
choses, qu’elle les déplace, qu’elle
les forme &et qu’elle crée des sentiments nouveaux. »(p.page 275)
- La société nie à l’homme un droit qu’elle s’arroge
sur lui, puisqu’elle l’envoie mourir à la guerre.
Elle ne veut pas qu’il s’appartienne.(p.page 297)
- « Jamais on ne fit une maladresse plus surprenante que de confier le sacerdoce aux premiers
venus &et d’avoir une populace d’hommes de Dieu. »(p.page 349)
- « mesMes jours perdus s’entassent derrière moi ; ils remplissent l’espace vague de leurs ombres sans
couleur - ils amoncèlent leurs squelettes atténués. c’estC'est le ténébreux simulacre d’un monument
funèbre. »(p.page 372)
- L’auteur a l’air d’y croire ? C’est la plus longue lettre
du 1er vol.volume. – Ainsi le nombre V est funeste.Réf. bibl.
- « qu’yQu'y a-t-il de pire que d’empoisonner sa vie par une jouissance de cinq ? c’estC'est
à 18 ans que ces dangers sont dans leur force - il n’est donc pas d’âge plus
funeste. » – masturbationMasturbation ?Réf. bibl.
- « Si les hommes étaient seulement sincères, malgré leurs intérêts personnels, leurs oppositions
&et leurs vices, la terre serait encore belle. »(ttomet. 2., ppagep. 31)
- « Peut-être est-ce un avantage d’avoir peu joui ?...
Ils (les plaisirs) ne portent plus l’imagination de l’homme au-delà de ce qu’il concevait - ils ne l’élèvent plus par une progression dont le terme est trop connu. ...... ceCe bonheur, jadis tant imaginé, tant espéré tant possédé, n’est plus qu’un amusement d’une heure &et le passe-temps de l’indifférence. Des sens épuisés, ou du moins satisfaits, ne s’embrasent plus à la première émotion - la présence d’une femme ne les étonne plus... ... Il sait qu’elle est la jouissance qu’il obtient, il peut imaginer qu’elle finira. Sa volupté n’a plus rien de surnaturel - celle qu’il possède n’est plus qu’une femme, &et lui-même a tout perdu, il ne sait plus aimer qu’avec les facultés d’un homme. »(p.page 33) « C’est surtout la mélodie des sons,
- qui réunissant l’étendue sans limites précises
Ă un mouvement sensible mais
vague donne à l’âme ce sentiment de l’infini qu’elle croit posséder en durée &et
en étendue. – J’avoue qu’il est naturel à l’homme de se croire moins
borné, moins fini, de se
croire plus gdgrand que sa vie présente, lorsqu’il
arrive qu’une perception subite lui montre les contrastes &et l’équilibre,
le lien,
l’organisation de l’univers. ceCe sentiment lui paraît comme une
découverte d’un monde à connaître, comme un premier aperçu de ce
qui pourrait lui être dévoilé un jour.
J’aime ces chants dont je ne comprends point les paroles. Elles nuisent toujours prpour moi à la beauté de l’air ou du moins à son effet. »(p.page 91)