Ernest Feydeau
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Comme nous nous dévorions de caresses ! quelle suave énergie dans nos
X étreintes ! quelle avidité dans nos baisers ! quel tremblement fébrile dans
nos gestes pendant que je lui disputais en silence les vêtements épars qu’
elle retenait sur elle .
page 16 Fanny
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Les cheveux dénoués, les épaules découvertes, les bras nus, la lèvre froide
et friande .
page 17 . idem
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Ses narines roses se gonflaient, sa bouche murmurait de suaves réponses
inintelligibles , un doux tremblement agitait ses mains et faisait courir
sur sa peau des frissons rapides . page 104 idem
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dans le demi jour de l'alcove sur les dentelles du mol oreiller, les bras
noués, les têtes réunies, nous . page 113 idem
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La lampe s'était éteinte en tombant… m'avançant vers ma maîtresse
à tâtons, j'arrachais les agrafes de sa robe et lui enlevai son corset
par lambeaux , puis à force de caresses . .
page. 144 . idem
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X Je l’attirai doucement à moi par le cou, je cherchai ses lèvres et
je l’enfouis dans mes bras.
page 158. idem
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La tête du galant de cinquante ans fit sur st Bertrand l'effet
stupéfiant d'une méduse.
5 nov. 1862 ojo. nation ***