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Transcription

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J. Janin . après vingt ans il se retrouve aussi jeune, aussi épanoui,

aussi florescent qu'au premier jour . de ce tonneau des danaïdes du

journalisme, il s'est fait le pétulant vendangeur.

Jamais cette phrase bondissante qui joue avec la saillie comme un

jeune chat avec un reflet n'a déployé plus de souplesse, de grâce, d'élan

joyeux, de molle énergie, jamais cet esprit voluptueux nourri dans

le sérail des roses et des lascivités du vocabulaire ne s'est livré à de

pareils raffinements de musique et de couleurs     , de caresses de mots.

***

Da oliva pépita .      des yeux noirs effrenés d'éclat. une bouche

brillante de perles et de pourpre, de longs sourcils tantôt vibrants et mobiles

tantôt languissants, comme détrempés dans la moiteur d'un parfum .

– vous aurez le portrait de la senora qui joue de la femme en

quelque sorte .

Cela vous transporte dans je ne sais quel monde à la fois correct et

fou d'abstractions et de gargouillades .

***

La femme jaillisante – le teint d'une implacable blancheur. Ce qu'on

appelle la symphonie en blanc majeur .

Pays. (extrait du corsaire 7 sept. 1852

***

Toutes les roulades de cette musique de cygne expirant .

•            ***

des puérilités gazouillantes .

Pays. 19 sept. 1852

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La puissante hilarité de gautier suffirait à défrayer et à remplir

le dialogue (commenin)

***

Quelle magistrale surêté de jeu. (commenin)