- Une jeune anglaise voit l’âme dans le cerveau - dans la glande
pinéale, au point juste assigné par
Descartes (p. 383) vers 1770.
- Mesmer préludait par certaines manipulations communicatives. c’est ce
qu’il appelle se
mettre en rapport avec son
sujet. Assis en face de lui le dos tourné
au nord
il approche pieds contre pieds, genoux contre genoux.RĂ©f. bibl.
- La maladie est-elle générale, autre forme de passes, plus larges et plus hardies.
c’est alors la
magnétisation à grands courants.Réf. bibl.
- pour mettre sa panacée à l’usage des pauvres qui ne pouvaient
prendre place
autour du baquet, prépara un
arbre à l’extrémité de la rue de Bondy.
des milliers de
malades du quartier Saint-Martin venaient s’attacher à cet arbre avec des
cordes - et attendaient leur guérison.Réf. bibl.
- Des particuliers se firent construire des baquets - et passaient des
journées entières
assis tranquillement autour de leur
baquet.RĂ©f. bibl.
- Greatrakes soulageait les plus vives douleurs par l’application des
mains.RĂ©f. bibl.
- Système de Mesmer. il abrite son fluide
sous l’autorité de Newton. - Comte et Saint-Simon
se patronnent de lui, Ă©galement -
Mais Newton
fait de l’attraction une simple propriété de la matière -
non
seulement, d’après lui, les corps s’attirent sans intermédiaire, mais il
faut un espace dans lequel tout soit immobile. Newton a mĂŞme
démontré que
la présence d’un fluide quelconque en mouvement dans
l’espace s’opposerait Ă
celui des corps célestes et à la régularité
de leurs révolutions.
Si Descartes eût été à la mode, Mesmer l’eût
préféré. car entre la
matière subtile de
Descartes et le fluide universel de Mesmer
l’alliance était plus
facile.RĂ©f. bibl.
- le P. Hervier, en chaire à Bordeaux, préconise le magnétisme, fait
s’évanouir
les belles dames, se moque du clergé local, trouble la
ville.(p. 180-181. t. 3.).
- Le rapport de la Société royale de médecine. Août 1784 déclare le
magnétisme
dangereux pour les nerfs.RĂ©f. bibl.
- le marquis de Puységur à Buzancy. - Autour du tronc d’un orme enroula une corde dont l’extrémité servit à relier entre eux les malades assis sur des bancs disposés en cercle autour de l’arbre. ceux qui arrivaient après la formation de la chaîne montaient sur des chaises et saisissant l’extrémité des basses branches recevaient à même les émanations du fluide. L’état de crise - y était commun mais c’était « un état calme et tranquille qui n’offrait aux regards sensibles que le tableau du bonheur et du travail paisible de la nature pour rappeler la santé. »(p. 246.