Traité des Facultés de l’âmeTraité des facultés de l’âme, Garnier., 1852
- La multiplicité des Causescauses
- prpour les choses générales répugne à notre esprit : les 60
éléments de la chimie moderne plaisent
moins Ă notre esprit que les
quatre éléments d’Empédocle. (préfacePréface, p.page X)
- L’enfant distingue spontanément le moi. ilIl dit : je me souviens, avant de dire :
mon esprit se rappelle.
- Les actes que je rapporte Ă moi, sans les rapporter Ă mon
corps, sont précisément
les actes de l’âme.
- unUn être simple ne peut subir le renouvellement. changerChanger, prpour lui, c’est
disparaître tout entier. Ce qui Ce qui pense dans le corps
humaince qui pense dans
le corps humain ne peut donc pas ĂŞtre
une partie de ce corps, - Ă moins
qu’elle n’ait pas besoin de se
renouveler, qu’elle ne soit pas matière,
et qu’elle soit par
conséquent l’esprit, ou l’âme que nous cherchons.
- maisMais les phénomènes psychologiques s’accomplissent à l’insu de
l’âme. Elle
peut
s’abstraire des sensations. ceCe qui n’agit pas comme la Matièrematière
doit-il être nommé immatériel ?(p.page 11)
- raisonRaisons pour : Le corps est multiple, l’âme
identique.
- 2° La
nécessité des peines
et des récompenses dans une vie future
exige la séparation de l’âme &et du
corps.
- La notion de l’immortalité n’est
pas mise en vain dans le cœur de
l’homme par la
Providence !
- –4° Bonté de Dieu &et grandeur nécessaire de son œuvre.
-
l'L'œuvre de Dieu doit contenir qqquelque chose de durable &et d’immortel à quoi
tout le reste se rapporte. – Le
but de notre existence ne peut se trouver sur la
terre. (p.page 15)
- 6° Il y a des mouvements du corps où l’âme ne participe
pas. Le coq Ă qui on
tranche la
tête &et qui continue de courir. ; les cadavres galvanisés. maisMais comment
distinguer ces mouvements de ceux qui
sont produits par l’âme ? - L’auteur
ne le dit
pas.
- ilIl suppose qu’on recherche la Causecause de la chaleur &et il demande qu’on dresse : 1° une table de présence, c’est-à -dire toutes les circonstances où elle se produit. ; 2° une table d’absence, = circonstances analogues aux premières où elle ne se trouve pas. ; 3° une table de degrés = liste des quantités de la chaleur dans toutes les circonstances où elle s’est produite. cesCes tables étant dressées, si l’on a d’abord été tenté de croire que la chaleur devait se rapporter à la même cause que la lumière, on verra 1° sur la liste de présence que la chaleur s’est produite dans des circonstances où il n’y avait pas de chaleur lumière, 2° sur la table d’absence que la chaleur ne se produit pas dans les circonstances où se produit la lumière., 3° sur la table de degrés que les quantités de chaleur ne coïncident point avec celles de la lumière. onOn renoncera donc à croire que la chaleur se rapporte à la lumière comme l’effet à la Causecause. onOn rejettera donc successivement toutes les suppositions jusqu’à ce qu’on rencontre une circonstance ou une forme qui accompagne toujours la chaleur.