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Cote : g226_6_f_003__v____ | ID_folio : 2141 | ID_Transcription : 832 | ID_Image : 6422

Détermination des facultés
Socrate attribue aux sens la connaissance des objets particuliers - et à la raison la connaissance des phénomènes intérieurs, la mémoire du passé, la prévision de l’avenir et aussi la formation des idées générales et abstraites qu’il appelle la dialectique.
Platon pense que la conception d’un objet absent est indépendante du corps. Aristote, les scholastiques et Descartes disent qu’elle ne peut exister qu’à l’aide des organes corporels et ils en font un sens intérieur qu’ils oppose à la vue, à l’ouïe, etc nommés sens extérieurs parce que leur organe paraît au dehors.
« Pour classer les facultés de l’âme d’après l’intervention du corps dans leur exercice, il faut que les rapports de l’âme et du corps soient parfaitement connus et pour cela il faut mêler l’anatomie et la physiologie à la psychologie.
RĂ©f. bibl.

Fausse méthode de Garnier. - C'est là le défaut de tous les spiritualistes.
Mais sans nier l’importance du rapprochement de ces trois sciences (!) pensons qu’il est d’abord nécessaire de les établir chacune séparément. Il faut donc essayer de classer les facultés de l’âme par les caractères qu’elles présentent en elles-mêmes, sans considérer d’abord l’entremise des organes corporels. »(p. 48)
Descartes applique le nom de pensée à tous les actes de l’âme. De nos pensées les unes ont l’âme elle-même pour origine ; les autres sont causées par le corps. Réf. bibl.
L’ancienne division des facultés de l’âme en sens et raison a l’inconvénient de ne pouvoir classer le souvenir et l’imagination des objets corporels. De plus, elle sépare de l’intelligence les connaissances obtenues par les sens extérieurs et elle confond avec ces derniers tous les penchants, toutes les inclinations de la nature humaine. Enfin, elle ne met en évidence ni la faculté que l’âme possède de mouvoir le corps, ni le vrai caractère de la volonté, c’est-à-dire la liberté.Réf. bibl.
Garnier propose de ranger les facultés sous ces quatre titres : 1° la faculté motrice, 2° les inclinations, 3° la volonté, 4° l’intelligence ou les facultés intellectuelles. (p. 55)
Théories des causes occasionnelles de Malebranche
Les phénomènes de l’âme et ceux du corps n’ont pas d’influence les uns sur les autres. Ils ne sont réciproquement que des occasions à propos desquelles Dieu intervient et fait correspondre les mouvements du corps aux desseins de l’âme, les idées de celle-ci aux mouvements de celui-là. - Dieu exécute dans notre corps les volontés de notre âme. (p. 81)
À propos de l’âme des animaux
La manière dont Descartes a expliqué l’âme des animaux par un principe purement mécanique a donné des raisons aux matérialistes. Ils n’ont eu qu’à appliquer ses arguments à l’âme humaine.(p. 86)
! Les animaux n’ont pas d’idées morales, par conséquent ils ne doivent pas avoir d’âme. Dieu ne les a pas destinés à une autre existence que l’existence terrestre.  Réf. bibl.
Matérialisme de Leibnitz et de Garnier pour le bon motif
Leibniz (et Garnier) pensent que l’âme ne sera jamais sans quelque espèce de corps ; – elle aura toujours à conduire une étendue plus ou moins pure, une sorte de matière transfigurée. Cette conservation d’un corps épuré doit donner « plus de fermeté et de lumière à notre espérance d’une vie à venir. » (p. 90)
C’est le périsprit de Mirville, l’âme des Pères de l’Église.

Transcription : Atsushi Yamazaki

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